À la conquête de l’Amérique
Pour faire oublier le Dieselgate et charmer l’Oncle Sam, Volkswagen devra non seulement multiplier les modèles à motorisation électrique mais également élargir son éventail de véhicules utilitaires sports – la catégorie chouchou des automobilistes américains. Ce n’est pas un secret pour personne que nos voisins du sud ne jurent que par les VUS qui, année après année, ne cessent de gruger des parts de marché aux voitures traditionnelles. Mais je ne vous apprends rien puisque le même constat s’applique au Canada. Cela dit, Volkswagen a mis les bouchées doubles cette année en dévoilant coup sur coup le tout nouvel Atlas et la nouvelle génération du Tiguan. Les 2 modèles étaient attendus depuis très longtemps. D’une part, l’Atlas vient combler un vide chez Volkswagen qui étonnamment n’offrait pas de VUS grand format à 7 places, d’autre part, le nouveau Tiguan prend du volume pour mieux s’imposer dans le créneau des VUS de taille compacte. Et ce n’est que le début puisque le géant allemand introduira le T-Roc d’ici 2019, un VUS urbain, qui viendra se positionner hiérarchiquement sous le Tiguan. Cela dit, d’autres modèles à vocation utilitaire sont attendus au cours des prochaines années. Plus long, plus large
Par la même occasion, le Tiguan succombe à la mode de la 3e banquette, offerte en option sur toutes les versions, qui convient plutôt à des enfants. Des adolescents ou des adultes s’y sentiront à l’étroit. L’aménagement de l’espace arrière ne s’arrête pas là puisqu’il est possible de configurer les sièges de multiples façons selon les besoins du moment. Moderne mais sobre Comme son grand frère Atlas, la silhouette conservatrice du Tiguan veut plaire au plus grand nombre. À ce chapitre, le T-Roc sera plus excentrique. Sans surprise, l’intérieur s’avère aussi sobre que l’extérieur. Le tableau de bord affiche une mine classique avec une instrumentation sans affichage numérique ou commandes à effleurement qui me font parfois rager... Bref, les cadrans et les boutons sont faciles à comprendre et à manipuler. Nécessairement, on retrouve un écran multimédia tactile de 16,5 ou 20 cm (selon la version) qui permet, notamment, de connecter plusieurs téléphones intelligents, d’utiliser la navigation ou d’écouter des CD. Le groupe motopropulseur comprend un L4 2,0 l muni d’un turbocompresseur et doté de l’injection directe, jumelé à une boîte automatique à 8 rapports et un rouage intégral 4Motion – seule la version d’entrée de gamme propose le choix entre la traction avant ou intégrale. Le nouveau moteur perd en puissance mais gagne en couple par rapport à l’ancien. Si les performances sont similaires, la consommation est légèrement revue à la baisse. Autre bonne nouvelle, le moteur s’abreuve en essence régulière. Conduite américano-allemande
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