Frères mais pas jumeaux
L’un des derniers fleurons de l’automobile britannique, Land Rover, n’a pas la vie facile ces temps-ci. La marque de prestige qui appartient au groupe indien Tata Motors pourrait souffrir des négociations du Brexit advenant que le Royaume-Uni et les 27 pays membres de l’Union Européenne n’arrivent pas à conclure un accord commercial sans droits de douane. Qu’à cela ne tienne, Land Rover connaît aussi d’autres tracas depuis l’écroulement des parts de marché du diesel en Europe où 94% des Land Rover vendus sont équipés d’un moteur diesel. Malgré ces difficultés temporaires, Land Rover fourbit ses armes pour présenter 3 nouveaux véhicules dans les années à venir. En attendant ces nouveautés, jetons un coup d’œil au dernier-né de la marque britannique : le Discovery. Deux divisions
Par rapport à ses frères, le Discovery adopte des dimensions similaires. Si le Range Rover s’avère être le plus somptueux de la gamme et le Range Rover Sport le plus dynamique, le Discovery se définit comme étant le plus polyvalent. Visuellement, les 3 modèles se ressemblent mais chacun a sa propre personnalité. Le Discovery se démarque par une ligne de toit plus haute qui rehausse l’espace intérieur aux places arrière et dans le coffre. S’il est difficile de départager les subtilités qui différencient les 3 carrosseries, attardons-nous plutôt aux différences entre le nouveau Discovery et son prédécesseur LR4. Discovery versus LR4 Tout d’abord, le Discovery est plus grand que le LR4 mais sa masse a été réduite d’environ 300 kg grâce à l’emploi d’aluminium et son aérodynamisme a été amélioré. Résultat, le Discovery consomme moins de carburant et le comportement routier a fait des progrès importants.
Cependant, on peut déplorer la disparition de l’immense fenestration arrière du LR4. Inspirée des véhicules de safari-photo, elle donnait un cachet unique et procurait une visibilité exceptionnelle aux passagers. Le Discovery a désormais de la difficulté à se démarquer des autres modèles. En contrepartie, son échelle de prix plus basse milite en sa faveur. Le Discovery propose une cabine plus confortable que le LR4. En effet, les sièges de la 3e rangée sont ajustables et l’équipement (compartiment de rangement, prises USB, commandes de ventilation, etc.) plus complet agrémente les longs voyages – selon la déclinaison choisie. Qui plus est, le champ de vision vers l’avant demeure excellent grâce au positionnement surélevé «style salle de cinéma» des 3 rangées de sièges. Quant au volume de l’habitacle et du coffre, il demeure pratiquement inchangé. Essence ou diesel Pour jouer à «Daktari», le Discovery dispose d’une panoplie d’aide à la conduite hors route dont le système Terrain Response 2, une boîte de transfert à 2 gammes de vitesses, un différentiel central verrouillable et un contrôle de descente incluant un système de relâchement des freins. La suspension pneumatique est aussi au catalogue. Cette dernière permet de rehausser la garde au sol de 22 cm à 28,4 cm pour rouler en terrain difficile. En ville ou sur les autoroutes, la suspension filtre admirablement bien les nids-de-poule et les imperfections de la chaussée. Par contre, la tenue de route n’est pas aussi incisive que sur le Range Rover ou le Range Rover Sport.
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