Celui qu’on attendait
Tout naturellement, les mots «camionnette et pick-up» nous font penser aux 3 grands constructeurs américains : GM, Ford et Chrysler, «petite voiture» à MINI, «voiture électrique» à Tesla, «moteur diesel» à Volkswagen, «motorisation hybride» à Toyota et ainsi de suite. Dans la même foulée, si on entend le mot «familiale» la marque Volvo nous vient immédiatement à l’esprit! Et pour cause, puisque le constructeur suédois en a fabriqué plus de 6 millions d’unités depuis 1953, ce qui représente environ le tiers de sa production. Contre vents et marées, Volvo a toujours défendu le marché des familiales routières. Avec l’arrivée des nouvelles V90 et V90 Cross Country, la gamme nord-américaine compte 4 modèles, alors qu’en Europe, on offre encore les V40 et V40 Cross Country. Sans rivale Sous tous les angles, les V90 sont agréables à regarder. Allongées, basses et effilées, elles donnent un second souffle à la catégorie des «grandes familiales» qui n’avait rien à offrir depuis belle lurette. Suite à la disparition de la BMW Série 5 Touring en 2011 et l’Audi A6 familiale en 2012, la liste se limitait à la Mercedes-Benz Classe E familiale. Il reste à savoir si Mercedes-Benz commercialisera sur le continent nord-américain la toute nouvelle Classe E All-Terrain pour concurrencer la V90 Cross Country. Mécanique sophistiquée
À ce chapitre, même si Volvo a annoncé qu’à compter de 2019 tous ses véhicules seront pourvus d’une motorisation entièrement électrique ou hybride rechargeable, le virage vers l’électrification de la gamme ne mettra pas un frein aux versions sportives Polestar. Au contraire, Polestar devrait évoluer pour devenir une marque à part entière spécialisée dans les véhicules haute performance électrifiés – avec la marque Tesla dans sa mire. Selon la rumeur, une motorisation qui combine un L4 de 450 hp et un moteur électrique de 150 hp propulseraient la future V90 Polestar. Pour les amateurs de véhicule au look «aventurier», la V90 Cross Country prend le relais de la vénérable V70XC et se démarque de la V90 avec son look plus costaud, sa garde au sol plus élevée, ses passages de roues accentuées et ses pare-chocs plus robustes. Cette familiale est à son aise en terrain accidenté grâce à sa suspension pneumatique en option, sans oublier le mode de conduite «tout-terrain» qui s’ajoute aux modes «comfort», «eco», «dynamic» et «individual». À une vitesse ne dépassant pas 20 km/h, il optimise la motricité sur les surfaces glissantes. De même, la Cross Country est équipée d’un système de contrôle de descente en pente. Décor suédois Cela dit, plusieurs commandes ont été supprimées du tableau de bord au profit d’une tablette tactile positionnée à la verticale. Pour être franc, l’usage de cet écran s’avère difficile à comprendre et à gérer. C’est tout le contraire de la philosophie de Volvo qui prône depuis toujours l’amélioration de la sécurité automobile. Sur la route, les Volvo n’ont pas la dextérité des voitures allemandes. En contrepartie, le confort et le silence de roulement sont exemplaires. En accélération, le moteur est parfois rugueux et manque de couple à bas régime pour faire des dépassements rapides. Il ne faut pas avoir peur d’enfoncer l’accélérateur à fond pour extirper toute la puissance du moteur. Finalement, il est curieux que le réservoir de carburant soit limité à 60 l, c’est très peu pour les longues randonnées en région éloignée.
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