La nouvelle référence
Dévoilé il y a 25 ans, le Ford Explorer est l’un des véhicules utilitaires sport les plus adulés de la planète avec une production totale dépassant 7 millions d’unités. Pour évaluer l’engouement des acheteurs, sachez qu’il se vend un Explorer à toutes les 2 minutes! L’an dernier, il a été le modèle le plus populaire de sa catégorie en Amérique du Nord en devançant respectivement les Jeep Grand Cherokee, Toyota Highlander, Honda Pilot, Chevrolet Traverse, Kia Sorento, GMC Acadia et Dodge Durango. Tout un exploit, quand on constate les grandes pointures qui composent le segment contingenté des VUS de taille intermédiaire. Depuis qu’il a remplacé le Ford Bronco II au début des années 1990, l’Explorer a connu plusieurs transformations. La génération la plus marquante fut probablement celle dévoilée en 2011 alors qu’il s’est mis au diapason de ses rivaux en adoptant une structure monocoque pour remplacer son châssis en échelle. Du coup, la mécanique a été entièrement transformée avec l’implantation d’un moteur en position transversale plutôt que longitudinale afin de recevoir un rouage à traction avant; auparavant, l’Explorer était à la base un véhicule à mode propulsion. À l’époque, cette évolution avait été accueillie avec scepticisme par les amateurs de VUS qui craignaient que les capacités de remorquage de l’Explorer soient revues à la baisse. Or, leur peur était justifiée puisque la génération précédente pouvait tracter un poids de 2370 kg avec le V6 de 4,0 l et 3234 kg avec le V8 de 4,6 l. Désormais, la capacité de remorquage maximale de l’Explorer plafonne à 2268 kg, soit la norme de la catégorie. Seuls les modèles Grand Cherokee et Durango font mieux que lui. Pour répondre à la critique, Ford mentionne que la plupart des propriétaires d’Explorer ne font pas de remorquage. En cas de besoin, les acheteurs n’ont qu’à choisir le modèle Expedition ou l’une des nombreuses versions du F-150 qui sont conçues pour remorquer des charges plus élevées. Trois moteurs
Cette année, la grande nouveauté est l’arrivée d’un L4 turbo de 2,3 l à technologie en remplacement du 2,0 l turbo qui demeure en service dans les modèles Edge et Escape. Ce nouveau moteur entame sa carrière sous différentes configurations, notamment dans la Mustang, le Lincoln MKC et la version RS haute performance de la Focus. Deux autres motorisations figurent au catalogue, l’un est un V6 atmosphérique de 3,5 l et l’autre est un V6 turbo de 3,5 l. Le premier produit 290 hp et 255 lb pi de couple tandis que le second fournit 365 hp et 350 lb pi de couple. Les 2 moteurs sont capables de tracter une remorque de 2268 kg. De son côté, le 2,3 l peut tirer une charge de 1360 kg. Tous les moteurs sont arrimés à une transmission automatique à 6 rapports. La traction intégrale est de série avec le V6 EcoBoost mais optionnelle avec le L4 et le V6 atmosphérique. Un châssis rigide Quant à la garde au sol de 19,8 cm, elle est ni trop haute ni trop basse pour ne pas nuire au bon comportement routier de l’Explorer en ville et sur les autoroutes. On peut dire que le confort et la tenue de route bénéficient d’un châssis et d’une suspension correctement calibrés qui gardent les pneumatiques en contact avec la chaussée malgré les déformations du bitume ou l’enchaînement de virages serrés. Par contre, en conduite hors route j’aurais préféré un meilleur dégagement sous le châssis pour éviter d’abîmer la mécanique au passage des ornières et des souches. À ce chapitre, le Grand Cherokee et le Toyota 4Runner sont mieux conçus. La version Platinum L’instrumentation est simple à consulter et profite d’un bel éclairage. Toutes les versions sont équipées d’une caméra de marche arrière, les versions plus huppées disposent en plus d’une caméra à l’avant qui élargit le champ de vision tout autour du véhicule. Quant au système MyFord Touch, le fonctionnement s’est amélioré au fil des ans mais demeure encore difficile à comprendre et à manipuler.
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