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Toyota FJ Cruiser, un Bachibousouc de beau camion Par Jacques Duval
Descendant du Land Cruiser FJ40 Le FJ Cruiser de Toyota prend ses racines auprès d'un des modèles les plus marquants de l'histoire du fabricant nippon, soit le FJ40. Entre 1960 et 1983, il a été fabriqué à plus d'un million d'exemplaires, le tiers d'entre eux se sont retrouvés en Amérique du Nord et une grosse majorité d'entre eux sont encore au boulot dans certains des secteurs les plus austères du globe. Par sa silouhette et son aménagement intérieur, le FJ Cruiser rappelle en un coup d'il, que l'histoire de Toyota est bien ancrée dans le segment tout terrain, et ce depuis plus d'un demi siècle. Avec ses énormes pneus, le message est clair. Le FJ Cruiser ne fait pas dans la dentelle. Sa garde au sol de 24 cm lui permet de livrer la marchandise, et de sortir des sentiers battus. Animé d'un V6 de 239 hp et offrant un couple de 278 lb-pi, il est bien de son temps. La mécanique offre un juste équilibre entre puissance et consommation d'essence.
Avec ses énormes pneus, le message est clair. Le FJ Cruiser ne fait pas dans la dentelle. Sa garde au sol de 24 cm lui permet de livrer la marchandise, et de sortir des sentiers battus. Animé d'un V6 de 239 hp et offrant un couple de 278 lb-pi, il est bien de son temps. La mécanique offre un juste équilibre entre puissance et consommation d'essence. Le FJ Cruiser ne peine aucunement lors d'accélérations vives sur l'autoroute et nous permet de se promener, contrairement à certains compétiteurs, sans devoir faire rugir un moteur anémique. La consommation est, quant à elle, assez surprenante. Bien qu'un confrère m'avait raconté avoir été outré par une consommation qui frôlait les 20 l/100 km, j'ai réussi à faire 11 l/100 km en conduite normale sur route. La consommation augmente naturellement en ville ou hors route mais demeure raisonnable, si on considère le gabarit du véhicule.
Une mécanique éprouvée Pour assurer les capacités hors route du FJ Cruiser, Toyota s'est basé sur la mécanique du Tacoma. Le sélecteur permet de passer d'une position offrant soit une propulsion, une traction aux quatre roues, ou cette dernière démultipliée. Un différentiel à désaccouplement automatique permet de passer de l'un à l'autre sans devoir s'arrêter. Comparé à un Jeep TJ Unlimited le FJ offre une douceur de roulement et un aménagement intérieur qui le rend plus polyvalent. Cependant, il a quelques taches au tableau. L'utilisation des panneaux d'accès à l'arrière et difficile dans un contexte quotidien. De plus, la visibilité arrière et trois quart arrière est pratiquement inexistante, faisant place à d'immenses montants qui améliorent le style, mais pas la conduite. D'autres points négatifs sont reliés au style... Les moulures de plastique moulé des ailes comportent de nombreuses cavités qui se remplissent de boue. Les autres éléments de carrosserie qui semblent être en acier, sont fait de plastique qui résiste mal aux écorchures. Somme toute, le FJ Cruiser s'inspire d'un véhicule qui a fait sa marque par sa robustesse et sa fiabilité. Malheureusement, bien que les composantes mécaniques soient à la hauteur, les composantes de plastique de la carosserie sont trop fragiles pour résister à l'usure. Maintenant reste à savoir si Hergé considèrerait le FJ Cruiser pour véhiculer son héros sans âge et ses comparses vers de nouvelles aventures. Je crois que oui!
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