Toyota FJ Cruiser, un Bachibousouc de beau camion Par Jacques Duval La première fois que j'ai vu ce bonbon de la route en sa version de série, c'était au salon de l'auto de Los Angeles. À travers les différents dévoilements, qui promettaient mers et monde, se trouvait ce petit camion sorti tout droit d'une aventure de Tintin au Congo. Sans tambours, ni trompettes, la simple silhouette du FJ Cruiser, suffisait à attirer les meutes de curieux pour venir voir de plus près cette surprise aux accents d'une autre époque. Maintenant que le FJ Cruiser est dans mon entrée de garage, le plus difficile est de repousser à distance les attroupements de curieux qui suivent encore ses moindres faits et gestes. Descendant du Land Cruiser FJ40 Avec ses énormes pneus, le message est clair. Le FJ Cruiser ne fait pas dans la dentelle. Sa garde au sol de 24 cm lui permet de livrer la marchandise, et de sortir des sentiers battus. Animé d'un V6 de 239 hp et offrant un couple de 278 lb-pi, il est bien de son temps. La mécanique offre un juste équilibre entre puissance et consommation d'essence. Avec ses énormes pneus, le message est clair. Le FJ Cruiser ne fait pas dans la dentelle. Sa garde au sol de 24 cm lui permet de livrer la marchandise, et de sortir des sentiers battus. Animé d'un V6 de 239 hp et offrant un couple de 278 lb-pi, il est bien de son temps. La mécanique offre un juste équilibre entre puissance et consommation d'essence. Le FJ Cruiser ne peine aucunement lors d'accélérations vives sur l'autoroute et nous permet de se promener, contrairement à certains compétiteurs, sans devoir faire rugir un moteur anémique. La consommation est, quant à elle, assez surprenante. Bien qu'un confrère m'avait raconté avoir été outré par une consommation qui frôlait les 20 l/100 km, j'ai réussi à faire 11 l/100 km en conduite normale sur route. La consommation augmente naturellement en ville ou hors route mais demeure raisonnable, si on considère le gabarit du véhicule. Une mécanique éprouvée Comparé à un Jeep TJ Unlimited le FJ offre une douceur de roulement et un aménagement intérieur qui le rend plus polyvalent. Cependant, il a quelques taches au tableau. L'utilisation des panneaux d'accès à l'arrière et difficile dans un contexte quotidien. De plus, la visibilité arrière et trois quart arrière est pratiquement inexistante, faisant place à d'immenses montants qui améliorent le style, mais pas la conduite. D'autres points négatifs sont reliés au style... Les moulures de plastique moulé des ailes comportent de nombreuses cavités qui se remplissent de boue. Les autres éléments de carrosserie qui semblent être en acier, sont fait de plastique qui résiste mal aux écorchures. Somme toute, le FJ Cruiser s'inspire d'un véhicule qui a fait sa marque par sa robustesse et sa fiabilité. Malheureusement, bien que les composantes mécaniques soient à la hauteur, les composantes de plastique de la carosserie sont trop fragiles pour résister à l'usure. Maintenant reste à savoir si Hergé considèrerait le FJ Cruiser pour véhiculer son héros sans âge et ses comparses vers de nouvelles aventures. Je crois que oui!
L'original Les Toyota Land Cruiser de la série J40 étaient offerts avec des moteurs à essence (FJ) ou diesel (BJ). Le modèle le plus connu est le 2 portes, mais des versions pickup, crewcab et wagon étaient également disponibles. La plupart des modèles avaient des portières et un toit amovibles ainsi qu'un pare-brise inclinable. Puisque les supports de moteur sont semblables, il est relativement facile de remplacer le moteur Toyota par un V8 Chevrolet. Les Toyota de la série J40 sont très populaires auprès des collectionneurs, vous trouverez plus de détails auprès de la Toyota Land Cruiser Association au www.tlca.org |
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