Retour en force des 4x4 purs et durs
Il n’y a pas si longtemps, on disait que les 4x4 purs et durs étaient sur la corde raide et que leur temps était compté. Or, les utilitaires invoquant les baroudeurs d’antan reviennent en force depuis que Mercedes a rajeuni son légendaire Classe G il y a 3 ans. Dès lors, Jeep a multiplié les déclinaisons du Wrangler en tablant sur un moteur turbo-diesel, une motorisation hybride rechargeable (essence/électrique) et un gros V8 HEMI de 6,4 l. De son côté, Ford a ressuscité le Bronco après une absence de 25 ans. En l’occurrence, il n’en fallait pas plus pour que Land Rover réinvente le mythique Defender lequel est un descendant en ligne directe du premier Land Rover né en 1948. Officiellement, le Defender a été baptisé de ce nom en 1990. Toutefois, sa véritable naissance remonte à 1983 alors qu’il se nommait tout simplement Land Rover 90 et Land Rover 110 (les chiffres 90 et 110 correspondaient en pouces à la longueur de l’empattement). Qu’à cela ne tienne, tous ces modèles étaient des héritiers des Séries I (1948-1957), Séries II (1958-1970) et Séries III (1971-1983) communément appelées Land Rover. Depuis plus de 70 ans, ces 4x4 ont frappé l’imagination des jeunes de 7 à 77 ans avec des apparitions dans des bandes dessinées comme Tintin, des séries de télévision comme Daktari et des films d’action comme James Bond - et j’en passe.
Plusieurs moteurs Le moteur de base est un L4 turbo de 2,0 l. Mais, les acheteurs peuvent opter pour un V6 turbo de 3,0 l pourvu d’un système d’hybridation léger de 48 V. Par ailleurs, une motorisation hybride rechargeable est déjà offerte en Europe. Quant au V6 turbo-diesel de 3,0 l, il n’est pas offert chez nous. Si vous avez une personnalité tapageuse voire «non politiquement correcte», le Defender propose aussi un V8 suralimenté de 5,0 l qui peut rivaliser avec le Mercedes-AMG G63 et le Jeep Wrangler Rubicon 392. Vendu plus de 100 000 $, ce modèle sera soumis à la nouvelle taxe de 20% du gouvernement fédéral concernant les véhicules de luxe. Si votre enthousiasme vient d’en prendre un coup..., sachez tout de même que les performances sont à couper le souffle puisque le V8 permet de catapulter le Defender de 0 à 100 km/h en 5,2 secondes. La vitesse de pointe s’échelonne jusqu’à 240 km/h s’il est chaussé de pneus de 22’’. Les autres déclinaisons (S, XS Edition, X-Dynamic et X) du Defender enfilent des pneus de 18, 19 ou 20’’ et la vitesse de pointe est limitée à 191 km/h. Tous les moteurs sont jumelés à une boîte automatique à 8 rapports et le rapport de pont est de 3,55 ou 4,10 selon la version. Au volant
Sur la route, le Defender propose une meilleure tenue de route que le Jeep Wrangler et un comportement routier moins pointu que le Mercedes Classe G. La douceur de roulement est bien servie par le débattement de la suspension qui filtre avec finesse les imperfections de la chaussée. Sans surprise, les pneus tout-terrain et la galerie de toit sont une source de bruit à haute vitesse. Il va sans dire que le Defender n’est pas aussi confortable et raffiné que le Range Rover Sport et le Land Rover Discovery, en contrepartie il a la personnalité d’un véritable 4x4 comme ceux qui ont fait la réputation de la marque britannique en matière de véhicules hors route.
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