Moteurs John Deere Interim Tier 4/Phase III B
John Deere Power Systems (JDPS) a dévoilé à Intermat les solutions technologiques qui seront mises en œuvre pour garantir la conformité de l'ensemble de sa gamme de moteurs diesels industriels aux normes antipollution Interim Tier 4/Phase III B. Pour l'ensemble de ses moteurs de 75 hp et plus, John Deere s'appuiera sur sa plate-forme PowerTech Tier 3/Phase III A éprouvée qui exploite la recirculation des gaz d'échappement refroidis (EGR) afin de maîtriser les rejets de NOx et qui sera dotée d'un dispositif de posttraitement réduisant les émissions de particules. John Deere a développé un dispositif de posttraitement associant un catalyseur d'oxydation pour moteurs diesels (DOC) et un filtre à particules diesel (DPF) en vue de répondre aux exigences spécifiques des applications non routières. Le DOC limite les émissions de monoxyde de carbone, d'hydrocarbures et de certaines particules. Le filtre à particules diesel (DPF), placé en aval, piège et retient les particules encore présentes dans le flux d'échappement, lesquelles sont alors oxydées via un processus de régénération. En conditions normales d'utilisation, le processus de régénération n'a aucune incidence sur le fonctionnement de la machine et ne requiert pas d'intervention de la part de l'opérateur. Le dispositif de posttraitement a pour autre avantage de se substituer au silencieux dans la quasi-totalité des applications. Les moteurs 4,5 l et 6,8 l de moins de 174 hp afficheront une sobriété similaire à celle des versions Tier 3/Phase III A à EGR d'une puissance supérieure ou égale à 174 hp. Dans certains cas, la consommation de carburant sera même réduite de 5% par rapport aux précédents moteurs PowerTech M et E Tier 3/Phase III A. Pour ses solutions de motorisation Interim Tier 4/Phase III B, John Deere a choisi de ne pas recourir à un système de réduction catalytique sélective (SCR). Ce type de système limite les émissions de NOx par injection d'une solution d'urée dans le flux d'échappement. Bien qu'efficace, ce procédé implique que le véhicule ou la machine dispose d'un réservoir additionnel, d'un système d'injection dédié complexe et d'un système de diagnostics inviolable, conformément aux réglementations. Par ailleurs, dans la mesure où l'urée gèle, le réservoir et les conduites doivent être dotés de systèmes de réchauffage. La solution SCR constituera peut-être une technologie à considérer dans le futur lorsque des progrès auront été faits pour adapter son utilisation aux applications non routières.
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