Nouvelles brèves
Le Bal Mercedes-Benz : Une soirée d'enchantement dans le cadre des activités de la F1 à Montréal Le bal annuel de la semaine du Grand Prix du Canada de Formule Un, une date à retenir au calendrier mondain de la ville, aura lieu pour une troisième année à l'occasion d'un gala cravate noire à la Gare Windsor, le 8 juin au soir. Sous le thème "Une nuit d'illusion", le Bal Mercedes-Benz, du nom de son nouveau commanditaire, le prestigieux constructeur automobile, entend faire passer une splendide soirée à quelque 800 invités à deux jours du Grand Prix. En plus de se rencontrer dans un décor superbe, les invités - membres de la communauté montréalaise des affaires, visiteurs de plusieurs pays, pilotes de Formule Un, propriétaires d'équipes et célébrités - auront la chance d'assister à un spectacle de premier ordre. Les membres de l'équipe West McLaren Mercedes, Mika Hakkinen, champion du monde en 1998 et 1999, David Coulthard, membre du groupe de tête du championnat 2001, et Alexander Wurz, pilote d'essai de l'équipe, seront présents au bal. Cette année, le prix sont les suivants : 6000 $ pour une table Distinction de 10 couverts et 10000 $ pour une table VIP de 10 couverts. La table Distinction comprend un repas gastronomique, une réception au champagne, un service voiturier gratuit, des cocktails et des sacs-cadeaux. La table VIP, située aux côtés des propriétaires, célébrités et dignitaires, offre un accès privilégié aux activités des pilotes et des célébrités et inclut des sacs-cadeaux. Après le repas fastueux, la Gare Windsor mettra ses pendules à l'heure du divertissement et de la danse. Autre fait saillant de la soirée : une vente aux enchères de produits fabuleux de la Formule Un, dont les recettes seront versées à l'Hôpital de Montréal pour enfants. L'Hôpital sera aussi le bénéficiaire des fonds amassés grâce à une tombola qui permettra aux invités ayant acheté une voiture miniature McLaren de gagner un coupé-sport Mercedes-Benz Classe C 2002. Au cours des quatre dernières années, les Bals du Grand Prix ont recueilli plus de 500000 $US de par le monde au profit d'oeuvres caritatives. Le bal de Montréal est l'un des cinq bal à être tenus dans des villes d'accueil de la Formule Un, les autres ayant lieu à Monaco (Monte Carlo), Silverstone (Grande-Bretagne), Hockenheim (Allemagne) et Indianapolis (Etats-Unis). Les billets pour le bal étant toujours en grande demande, il est recommandé de réserver sa table au plus tôt pour cette soirée fascinante et sélecte.
Alcan Inc. conclut la vente de ses installations jamaicaines à Glencore Alcan Inc. a annoncé qu'elle a terminé les négociations pour la vente de ses installations jamaicaines à Glencore, une société fermée qui exerce ses activités dans le secteur des ressources naturelles et dont le siège social se trouve en Suisse. La transaction devrait être conclue le 31 mai 2001. Alcan Inc. possède une participation de 93% dans ces installations par l'entremise d'Alcan Jamaica Company, sa division qui exploite les mines et les usines d'alumine. La participation restante de 7% appartient à Jamaica Bauxite Mining Limited, une société d'Etat jamaicaine. Alcan a annoncé le 7 février 2001 la vente de ses installations de bauxite et d'alumine en Jamaique. Ces éléments d'actif comprennent deux usines d'alumine, d'une capacité combinée de 1,2 million de tonnes d'alumine par année, ainsi que des réserves de bauxite connexes et des mines en activité. Alcan a obtenu un contrat à long terme portant sur la production annuelle totale des deux usines. Ces installations comptent environ 1 100 employés en Jamaique. Alcan et Glencore ont soumis les diverses ententes faisant état du projet de transaction au gouvernement de la Jamaique, qui détient un droit de premier refus. La transaction entre Alcan et Glencore demeure également assujettie à l'obtention de divers consentements du gouvernement de la Jamaique ainsi qu'à l'approbation des autorités antitrust aux Etats-Unis. Cette transaction s'inscrit dans le programme de cession d'éléments d'actif que la Société a annoncé le 12 décembre 2000. Alcan, société multinationale résolument axée sur le marché dont le chiffre d'affaires annuel s'élève à quelque 13 milliards $US, est un leader mondial de l'aluminium et des emballages de spécialité. Alcan compte 53 000 employés et possède des unités d'exploitation dans 39 pays.
Le Festival des transporteurs routiers du Québec dévoile sa programmation 2001 Le président du Festival des transporteurs routiers du Québec, Michel Gilbert, a annoncé récemment la tenue du Rallye Sécurité et concours d'habileté semi-remorques régional, qui se tiendra à Drummondville dans le cadre du Challenge routier qui aura lieu samedi le 26 mai 2001 de 8h00 à 17h00 au centre d'achat Drummond face à Wal Mart. Ce rallye le troisième d'une série de cinq prévus dans la programmation de l'année 2001. Le quatrième, par Hewitt Caterpillar se tiendra le samedi 2 juin à Chicoutimi dans le cadre de la semaine nationale du transport ainsi que du 25e anniversaire du parc industriel de Chicoutimi en collaboration avec le Club de Trafic du Saguenay Lac St-Jean. Les camions seront fournis par Camions Volvo Lac St-Jean. Le cinquième, commandité par Eaton Fuller Composants de camions se tiendra le 16 juin au Centre de formation en transport Charlesbourg. Les camions seront fournis par Paré centre du camion Volvo. La finale provinciale se tiendra le 14 juillet dans le cadre du Festival des transporteurs routiers du Québec qui aura lieu du 12 au 15 juillet dans le parc industriel de St-Augustin-de-Desmaures. Rappelons que les Rallyes sécurité et Concours d'habileté semi-remorques sont des compétitions amicales dans lesquelles tous les conducteurs et conductrices s'inscrivent. Les rallyes sécurité consistent en la simulation sur une période de deux heures de toutes les activités que doit accomplir chaque jour un conducteur professionnel. En contrepartie, les concours d'habilité semi-remorques consistent à démontrer l'habileté de nos professionnels dans des situations difficiles reliées à leur emploi. Le but ultime que le festival s'est doté est de souligner la qualité du travail effectué par les chauffeurs professionnels que la population côtoie sur les routes à longueur d'année. Les prix et bourses qui seront remis à nos professionnels de la route totaliseront en l'an 2001 plus de 100 000 $. Mentionnons que le festival des transporteurs remettra à chacun des deux champions provinciaux, en collaboration avec Polaris Cloutier Sports de St-Raymond, un VTT Polaris 4X4 2001 représentant chacun une valeur de 9200 $ (taxes incluses). M. Gilbert a également eu le plaisir d'annoncer que dans le cadre des festivités entourant le dixième anniversaire, le festival mettra en place une célébration grandiose qui se répétera chaque année pour honorer les professionnels de la route. En achetant des garde-boue et des panneaux sécurité routière, les personnes responsables des diverses entreprises de transport deviendront automatiquement membres du Club des professionnels routiers du Québec. En fait, la plus grande partie des profits générés par la vente des garde-boue et des panneaux seront retournées aux chauffeurs dans le cadre du Gala du club des professionnels routiers du Québec qui se tiendra au printemps 2002 en collaboration avec TVA. De plus, certains commanditaires remettront une partie de leurs profits dans le cadre du Gala. Une invitation est lancée à la population à venir encourager les participants à chacun des Rallyes. Plusieurs personnes qualifiées en sécurité routière pourront sur place répondre aux questions des visiteurs.
RONA et REVY unissent leurs forces RONA inc. et Revy Home Centres Inc. unissent leurs opérations pour créer le nouveau chef de file au Canada dans le domaine de la distribution et la vente au détail de produits de quincaillerie, de matériaux et de jardinage. RONA a conclu une entente avec West Fraser Timber Co. Ltd. afin d'acquérir l'essentiel des opérations de rénovation domiciliaire de sa filiale, Revy Home Centres. RONA achètera de West Fraser Timber et de sociétés apparentées un réseau de 50 magasins dans le secteur de la quincaillerie, de la rénovation et des matériaux de construction. Les magasins, qui sont exploités sous les bannières Revy, Lansing et Revelstoke de la Colombie-Britannique à l'Ontario, représentent une surface de vente de quelque 2,7 millions de pieds carrés et emploient environ 5 000 personnes. En 2000, Revy Home Centres a affiché des ventes de 805 millions $ et un bénéfice avant impôts de 17 millions $. Le prix d'achat sera d'environ 220 millions $, sous réserve de certains ajustements de clôture. Il s'agit d'un achat d'actif. RONA acquiert le fonds de roulement, des immobilisations ainsi que des terrains à bâtir en Ontario et en Alberta pour une exploitation future. La transaction exclut la majeure partie de l'immobilier. Ainsi, RONA n'achète pas les édifices commerciaux, mais les louera à West Fraser Timber. L'acquisition devrait se conclure d'ici la fin du mois de juin ou le début du mois de juillet, sous réserve des certaines conditions, notamment des approbations réglementaires et autres. L'union de RONA et de Revy Home Centres fera de l'entreprise le nouveau chef de file de la quincaillerie-rénovation au Canada. Les ventes au détail du réseau atteindront 2,9 milliards $ et la superficie totale de vente, 9,7 millions de pieds carrés. RONA sera présente dans toutes les régions du Canada, avec un réseau de 539 magasins, dont 46 magasins de grande surface. L'acquisition de Revy Home Centres présente des avantages significatifs et permettra à la nouvelle RONA d'établir une forte présence nationale et de disposer d'un réseau de distribution à l'échelle du Canada.
Le Fonds de solidarité FTQ s'implique dans la relance du secteur minier Un nouveau Fonds voué à l'exploration et à la diversification de la production minière sera créé prochainement. Ce Fonds sera financé par une capitalisation de 35 millions $ versée par le gouvernement du Québec et de 15 millions $ par le Fonds de solidarité FTQ. "L'industrie minière a encore un bel avenir au Québec, en autant que des gestes soient posés pour la relancer sur des bases durables" a mentionné Michel Arsenault, directeur pour le Québec du syndicat des Métallos. "L'avenir du secteur minier et la préservation des emplois qu'il fournit passe par une reprise de l'exploration et une plus grande variété du nombre de substances exploitées" explique Michel Arsenault, qui dit souhaiter que les grandes entreprises minières feront aussi leur part pour relancer l'exploration. Le nouveau Fonds de diversification minière étudiera les projets d'exploration au mérite. L'objectif est à la fois de soutenir les projets d'exploration prometteurs des régions où l'industrie minière est déjà présente et d'ouvrir de nouveaux territoires du nord du Québec à l'exploration minière. De récentes découvertes témoignent de l'important potentiel minéral du nord québécois. "Nous savons déjà qu'il existe un grand potentiel pour la découverte de nouveaux gisements très importants de zinc, de cuivre, d'or, de diamant, de nickel, pour ne nommer que ces substances. La mise au jour de nouveaux gisements aura pour effet de raviver l'industrie minière." Le nouveau Fonds de diversification minière revêt donc une importance stratégique pour l'Abitibi, comme pour d'autres régions où le secteur minier occupe une place centrale de la vie économique. "Nous avons déjà perdu trop d'emplois dans les mines. Il est plus que temps de poser des gestes concret pour corriger la situation. L'action bénéfique qu'aura le nouveau Fonds nous permettra, d'ici quelque temps, de parler d'embauche plutôt que de fermeture". Les modalités de gestion du nouveau fonds et les conditions reliées à la répartition des sommes entre les projets seront annoncées prochainement.
Sélectionner des services professionnels sur la base du plus bas prix est un jeu perdant pour tous La présidente-directrice générale de l'Association des ingénieurs-conseils du Québec (AICQ), madame Johanne Desrochers, a prononcé ce midi une conférence devant la Chambre de commerce et d'industrie du Québec Métropolitain sur les méthodes de sélection des ingénieurs et des architectes dans les projets de construction au Québec. S'adressant à la communauté d'affaires, madame Desrochers a expliqué pourquoi la sélection des professionnels sur la base de la compétence est en fait moins coûteuse qu'une sélection sur la base du plus bas prix. Madame Desrochers s'explique ainsi : "Quand on sélectionne les fournisseurs de services professionnels sur la base de leurs compétences, on leur donne par la même occasion la possibilité de créer véritablement de la valeur par la recherche et l'apport de nouveaux concepts, de scénarios et de solutions innovatrices. Jumelé au fait que la rémunération des professionnels représente une faible portion du coût total d'un projet sur sa vie utile (moins de 1%), on peut dire sans se tromper que la dépense dans la conception est probablement le meilleur investissement qu'un donneur d'ouvrage puisse faire." À l'appui de son propos, madame Desrochers a relaté les résultats d'un projet de recherche dont les résultats ont été publiés récemment par "MIT Press" et dont l'objectif était de mettre en évidence les pratiques intelligentes qui favorisent l'atteinte de la plus haute qualité possible au meilleur coût possible dans les projets d'infrastructure. L'"International Program on the Management of Engineering and Construction (IMEC)", qui a analysé 60 grands projets d'infrastructure réalisés en Amérique, en Europe et en Asie entre 1995 et 1998, identifie trois pratiques intelligentes qui déterminent fortement le coût total des projets. Ces trois pratiques sont : l'implication des ingénieurs et des architectes le plus tôt possible dans les phases d'identification et de définition des projets, la sélection basée sur la compétence et la présence d'incitatifs à l'innovation. La présidente directrice-générale de l'AICQ a ensuite fait état de cas concrets, au Québec et ailleurs, notamment ceux d'Alcan, de Casiloc, de la société Innergex, et du Syndicat interdépartemental de l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) où la compétence était le critère de sélection. Elle a aussi rappelé que l'Australie, l'Allemagne et le Japon adhèrent à la SBC et qu'aux Etats-Unis, on accorde une si grande importance au travail des ingénieurs et des architectes, qu'il est interdit, dans les contrats fédéraux, d'exiger d'eux un prix au moment de leur sélection. Estimant que la sélection des professionnels sur le plus bas prix est encore trop présente au Québec, madame Desrochers a proposé de développer une convention ou des règles qui mettraient un terme à ce débat et qui aligneraient tous les intervenants, de façon durable, sur l'objectif de performer au maximum. Elle explique ainsi sa position : "Engager un ingénieur- conseil, c'est engager son savoir, son expertise, son expérience, ses intérêts et ses qualités tant professionnelles que personnelles, en définitive, sa compétence. Dans ce contexte, engager des services professionnels sur la base du plus bas prix est un jeu perdant pour tous." Elle ajoute qu' "En perdant de vue ou en réduisant le rôle de l'ingénieur et de l'architecte dans les projets, on s'éloigne aussi des meilleurs concepts, des meilleures solutions et, surtout, du meilleur coût. Ce qui conduit inévitablement, en bout de ligne, à des utilisateurs insatisfaits". L'Association des ingénieurs-conseils du Québec regroupe 110 firmes de génie-conseil oeuvrant dans tous les secteurs de l'ingénierie. Ensemble, les membres de l'AICQ créent 10 000 emplois au Québec et ont un chiffre d'affaires consolidé d'environ 2 milliards dollars, dont une grande partie à l'étranger. Le génie-conseil québécois est reconnu partout dans le monde pour l'excellence de son savoir-faire.
L'Office national de l'énergie publie une évaluation du marché de l'électricité En dépit de la croissance de la demande d'électricité ces dernières années, la plupart des marchés provinciaux de l'électricité au Canada sont bien approvisionnés, selon un rapport publié aujourd'hui par l'Office national de l'énergie. Le dernier rapport d'évaluation du marché de l'énergie de l'Office, intitulé Tendances et enjeux dans le secteur canadien de l'électricité, examine la demande et la production d'électricité au Canada et fournit une analyse des échanges commerciaux, des activités dans le domaine de la réglementation (notamment en ce qui concerne les initiatives de restructuration) et des prix de l'électricité pour chaque province. "Nous avons consulté un éventail d'intervenants pour préparer ce rapport, notamment des sociétés de production, de transport et de distribution, des négociants, des utilisateurs, des groupes de consommateurs et des organismes gouvernementaux", affirme le président de l'Office, Ken Vollman. "Nos analystes ont constaté que le marché de l'électricité au Canada diffère d'une région à l'autre et que l'ampleur de la restructuration de l'industrie dépend donc des caractéristiques de chaque marché régional." Le rapport note que la plupart des Canadiens, à l'exception des Albertains, ont bénéficié de prix d'électricité stables au cours des quelques dernières années. La production d'électricité canadienne est principalement fondée sur l'énergie hydraulique et, par conséquent, son coût se compare avantageusement à celui de beaucoup d'autres endroits en Amérique du Nord. En fait, la plupart des provinces riches en hydroélectricité ont des surplus d'énergie qu'elles peuvent écouler sur les marchés intérieur et international. Dans le cadre de son mandat, l'Office surveille continuellement l'offre canadienne pour tous les produits énergétiques (y compris l'électricité, le pétrole, le gaz naturel et leurs sous-produits) et la demande de produits énergétiques canadiens sur les marchés intérieur et d'exportation. Ce rapport fait partie d'une série de rapports d'évaluation du marché de l'énergie et porte principalement sur les enjeux actuels dans le secteur de l'électricité. On peut consulter ce communiqué et le rapport sur le site Internet de l'Office, à l'adresse http://www.neb-one.gc.ca, sous la rubrique Quoi de neuf.
Les Cris interviennent dans la requête américaine au sujet du bois-d'oeuvre résineux Le 10 mai dernier, à l'occasion d'une réunion avec des représentants du ministère du Commerce des Etats-Unis (Department of Commerce), le Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee) a fait une intervention officielle au sujet de la requête de l'industrie américaine du bois de sciage pour l'imposition de droits compensatoires sur les exportations canadiennes de bois d'oeuvre résineux. Dans cette intervention, le Grand Conseil met en évidence des violations continues à la Convention de la Baie James et du Nord québécois qui constituent des subventions indirectes aux marchands de bois exerçant leurs activités sur le territoire de la Baie James. Au coeur de ces manquements il y a le défaut du Québec de soumettre les licences d'approvisionnement en bois et les plans d'aménagement forestier au régime d'évaluation socio-écologique prévu l'Accord. "Le traité mentionne très clairement que l'évaluation environnementale doit être un outil pour garantir aux Cris la permanence de leurs droits de chasse, de pêche et de piégeage", a affirmé Romeo Saganash, directeur des relations avec le Québec pour le Grand Conseil. M. Saganash a poursuivi en ces termes : "Québec a donné aux bûcherons le plein accès à tous les territoires de chasse des Cris sans aucune considération pour les répercussions possibles. L'Accord stipule qu'il doit exister un équilibre entre la foresterie et les activités liées à notre subsistance. Tout ce qui est en deçà de cette exigence constitue une subvention à nos yeux. Nous croyons que le ministère du Commerce doit être informé de ces questions." Par son intervention auprès du ministère du Commerce, le Grand Conseil cherche à étendre la portée du conflit sur le bois-d'oeuvre résineux au-delà des seuls impératifs économiques. Bill Namagoose, directeur administratif du Grand Conseil des Cris, a émis le commentaire suivant : "À l'occasion du Sommet des Amériques le mois dernier, le gouvernement canadien a déclaré que les droits de l'homme et l'environnement ne seraient pas mis en péril par les accords commerciaux. Pourtant, c'est exactement ce qui se produira si le Canada obtient le libre accès au marché américain. Québec continuera l'exploitation forestière de la Baie James sans aucune considération pour l'environnement ou pour les Cris. Il est temps pour le Canada de laisser tomber les discours creux." L'Accord sur le bois-d'oeuvre résineux, qui représente une valeur de près de 12 milliards $ par année, est au centre du plus long conflit commercial entre les Etats-Unis et le Canada. Lors de l'expiration de l'Accord, le 31 mars 2001, l'industrie américaine du bois a saisi le ministère du Commerce d'un recours visant à mettre fin aux pratiques déloyales du Canada en matière de fixation des prix.
Commission de la construction du Québec - Alerte à la fraude! La Commission de la construction du Québec tient à mettre en garde la population contre certaines pratiques douteuses dont ont été victimes quelques employeurs en construction de la région de Granby. En effet, les 2 et 3 mai derniers, un individu a illégalement sollicité au nom de la Commission de la construction du Québec le paiement de sommes afin de couvrir les frais d'inscription au Répertoire de la construction du Québec. Le modus operandi semble être le même dans tous les cas : un individu téléphonne chez un entrepreneur et se présente comme un représentant de la Commission de la construction du Québec. Ayant en sa possession certains renseignements comme le numéro de licence d'entrepreneur de la Régie du bâtiment de même que ceux des sous-catégories pour lesquelles l'entreprise détient une autorisation, il tente de persuader son interlocuteur de la nécessité d'acquitter des frais de mise à jour du Répertoire de la construction du Québec. Selon les représentants d'entreprises interrogés, l'individu se montre particulièrement autoritaire, parle rapidement et, dans certains cas, fait preuve d'agressivité. La Commission désire avertir tous les entrepreneurs, les salariés et le public en général qu'elle n'a jamais publié de répertoires qui contiennent des renseignements sur les employeurs ou les salariés de la construction au Québec. À ce jour, trois entreprises de la région de Granby ont été sollicitées et c'est par l'entremise de l'Association provinciale des constructeurs d'habitation du Québec de la région de Granby que la Commission a été informée de ces pratiques douteuses. Nous tenons à remercier l'APCHQ de leur précieuse collaboration et invitons toutes les entreprises qui auraient été victimes de ces manoeuvres frauduleuses à communiquer avec le bureau régional de la Commission de la construction du Québec ou encore à transmettre un courrier électronique à cet effet en allant sur le site de la Commission à l'adresse suivante http://www.ccq.org .
La Chambre de commerce du Québec s'oppose à l'élargissement du monopole des syndicats de la construction La Chambre de commerce du Québec s'oppose fermement au projet d'assujettissement des travaux de machinerie industrielle et de télécommunication au régime de relations du travail du secteur de la construction. La Chambre se dit en profond désaccord avec le projet que le gouvernement Landry aurait mis sur la table pour susciter le règlement des présentes négociations de conventions collectives dans le secteur de la construction. Le gouvernement envisage, en effet, de modifier la loi pour obliger les entreprises qui octroient des contrats d'installation, d'entretien ou de réparation de leur machinerie industrielle ou qui font installer des systèmes perfectionnés de câblage ou de télécommunication à recourir en exclusivité aux travailleurs de la construction pour ces travaux. Selon Michel Audet, président de la Chambre de commerce du Québec, "si le gouvernement cède au lobby du secteur de la construction, c'est encore une fois la vitalité économique des entreprises québécoises qui en paiera le prix. Les décisions d'investissement se prennent notamment à la lumière des obligations et des contraintes imposées par l'Etat et il deviendra bientôt de plus en plus coûteux pour une entreprise d'investir au Québec." Le Québec serait en effet la seule juridiction nord-américaine à conférer un tel monopole à l'industrie de la construction, ce qui incite les entreprises donneuses d'ouvrage à craindre de multiples retombées indésirables sur leur compétitivité. Les donneurs d'ouvrage sont notamment inquiets des coûts additionnels qui, pour les mêmes travaux de machinerie industrielle, peuvent être de quatre fois supérieurs lorsqu'ils sont effectués par des travailleurs de l'industrie de la construction. En matière de câblage, les coûts peuvent atteindre jusqu'à 60% de plus. Ces augmentations de coûts sont d'autant plus injustifiées que la qualité du travail et la productivité ne seraient pas nécessairement accrues. Les entreprises font également valoir que les rigidités de l'organisation du travail du secteur de la construction entraîneraient aussi des impacts négatifs dans leurs usines. La Chambre de commerce souligne en outre que l'octroi d'un tel monopole à l'industrie de la construction éliminerait la concurrence exercée par une multitude de petites et de moyennes entreprises oeuvrant dans ce secteur depuis de nombreuses années, dans les grands centres comme en région, qui devraient alors mettre à pied des centaines de travailleurs compétents. Pour favoriser une catégorie de personnes du secteur de la construction, le gouvernement en pénaliserait un grand nombre d'autres. Même s'il souhaite, à juste titre, que les conventions collectives du secteur de la construction se signent rapidement, le gouvernement devrait d'abord mesurer l'impact d'une telle concession sur toute l'économie québécoise. En 1997, le gouvernement Bouchard avait refusé de céder aux demandes répétées du secteur de la construction pour faire porter le poids de leur monopole aux entreprises. La Chambre de commerce du Québec estime que le gouvernement Landry doit faire preuve de la même prudence et s'abstenir de faire une nouvelle entorse à la libre concurrence.
Association du camionnage du Québec - Les Ambassadeurs de la route, c'est parti! Suite à leur 50e Congrès annuel tenu du 3 au 5 mai dernier, les membres de l'Association du camionnage du Québec sont particulièrement fiers d'annoncer le début d'un tout nouveau programme de sécurité routière, "Les Ambassadeurs de la route". Ce lancement se veut d'ailleurs une des nombreuses activités prévues dans le cadre du 50e Anniversaire de l'Association. Les huit Ambassadeurs de la route sont des chauffeurs de camion d'expérience. Ils ont été nommés pour une période de deux ans et leur candidature a été retenue pour la qualité de leur dossier de conduite, leur enthousiasme à propager des conseils sur la sécurité routière et pour leurs habiletés de communicateur. Ce programme de sécurité routière de l'Association du camionnage du Québec vise à rapprocher la population et les professionnels de la route. Les Ambassadeurs de la route consacreront deux jours par mois à visiter des écoles primaires et secondaires, des centres de formation de chauffeurs, des entreprises, des clubs sociaux, des regroupements d'aînés et des organisations vouées à la sécurité routière pour y parler du partage de la route entre automobiles et camions et des choix de carrière dans l'industrie. Les Ambassadeurs de la route feront la promotion de mesures de sécurité accompagnés de leur camion auprès des élèves du primaire à l'aide d'un programme spécialement conçu à leur intention. Ils tenteront également d'encourager les usagers de la route à devenir des partenaires en sécurité. Selon monsieur Claude Pigeon, vice-président exécutif de l'Association du camionnage du Québec : "Notre Association considère depuis longtemps la sécurité routière comme une priorité. Nous avons à coeur de parler du partage de la route en toute sécurité entre les différents usagers qu'ils soient au volant d'automobiles ou de camions, en bicyclette ou à pied. Nous avons tout intérêt à entretenir des relations de courtoisie sur la route. C'est pourquoi, le programme des Ambassadeurs de la route est appelé à jouer un rôle de premier plan comme moyen d'établir un réseau actif de communication entre la population et notre industrie." "Les Ambassadeurs parleront également de l'importance de l'industrie du camionnage au Québec. On se rappelle que 80% des marchandises, y compris nos biens de consommation, sont transportées par camion, tout un impact sur notre vie quotidienne et sur l'économie du Québec," de préciser monsieur Pigeon. Le camionnage pour compte d'autrui génère au Québec des revenus de l'ordre de 7,5 milliards $ par année et il fait vivre plus de 60000 Québécois qui oeuvrent dans 10000 entreprises de toutes sortes, la plupart à caractère familial. Pour chaque tranche de dix emplois créés dans l'industrie du camionnage, il s'en crée sept ailleurs dans l'économie, notamment chez les fournisseurs industriels ou commerciaux, les industries de service ou même dans le secteur de la voirie. Les Ambassadeurs mentionneront que le camionnage offre de belles opportunités de carrière dans une trentaine de sphères d'activités. Ces réalités et d'autres encore feront partie des messages que véhiculeront les nouveaux Ambassadeurs de la route. Les Ambassadeurs de la route proviennent de plusieurs régions du Québec. Ils sont désormais disponibles pour rencontrer les groupes et institutions désireux de les accueillir et ce, partout au Québec. C'est avec beaucoup de plaisir et de fierté que l'Association du camionnage du Québec dévoile les noms de ses nouveaux porte-étendards. Voici la liste des Ambassadeurs de la route, le nom de l'entreprise d'où ils proviennent : Sylvain Bélisle, Transport Papineau International (TransForce) ; Jean Beaulac, Transport Jacques Auger ; François Blouin Transport Forestville ; Pierre Brousseau, Groupe Robert ; Rock Gauvin, Transport S.A.S. (Drummondville) ; Patrick Gervais, Transport Henri-Dion ; Jean-Yves Gingras, Transport Cabano-Kingsway (TransForce) ; Pierre Martel, Camionnage GHL.
L'ANCAI s'oppose à la privatisation en cours - Les travaux réalisés par le Ministère de la Santé font partie des marchés publics Les représentants des camionneurs artisans de toutes les régions du Québec appuient sans réserve leurs collègues de Sainte-Foy, lesquels font face à un entrepreneur qui considère les travaux réalisés par la Corporation d'hébergement du Québec (CHQ) comme étant exclus des marchés publics. En effet, lors d'une réunion extraordinaire tenue le jeudi 26 avril à Trois-Rivières dans le cadre du congrès annuel de l'ANCAI, les camionneurs délégués par chacune des régions ont décidé à l'unanimité d'appliquer la mesure dite "Tolérance Zéro"! dans le cas du chantier en cours à Sainte-Foy et pour tout autre projet de construction de la Corporation d'hébergement du Québec. Dans les faits, cette décision unanime des camionneurs artisans du Québec signifie que les organismes de courtage et l'Association nationale des camionneurs artisans inc. (ANCAI) soutiendront jusqu'au bout - ce qui comprend nécessairement le partage des coûts d'un affrontement juridique - les transporteurs de matériaux en vrac de Sainte-Foy. Ces derniers essuient un refus de Construction Raoul Pelletier d'appliquer la clause des marchés publics de la CHQ sur le chantier de 68 millions $ en cours depuis mars dernier au pavillon CHUL du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), sur le boulevard Laurier. Ce chantier ouvert par la Corporation d'hébergement du Québec (CHQ) et qui consiste en la construction du Centre Mère-Enfant avec stationnement souterrain, se révèle d'une importance capitale pour les camionneurs artisans, en raison des nombreux travaux d'excavation requérant du transport de matériaux en vrac. Ce dossier inquiétant a pris une ampleur provinciale quand, le 2 avril dernier, Construction Raoul Pelletier, un entrepreneur de Lévis, a décidé que la clause des marchés publics de la Corporation d'hébergement du Québec (CHQ) ne concerne pas les travaux de 68 millions $ pour la réalisation du Centre Mère-Enfant au Pavillon CHUL du boulevard Laurier. D'après cet entrepreneur, la clause en question n'est valide que pour le ministère des Transports et les municipalités. Or, la Corporation d'hébergement du Québec, organisme relevant du ministère de la Santé et des Services sociaux, a bien pris soin d'inclure une clause relative aux marchés publics dans le cas de transport de matériaux en vrac. Effectivement, la CHQ s'assure d'avoir des camionneurs artisans professionnels qui détiennent une inscription au registre du camionnage en vrac de la Commission des transports du Québec (CTQ), et abonnés à un service de courtage à but non lucratif et possédant un permis à cet effet de la CTQ. En date du jeudi 12 avril dernier, l'organisme Les Transporteurs en Vrac de Sainte-Foy inc., affilié à l'ANCAI, déposait devant la Cour Supérieure une requête en injonction interlocutoire et déclaration en injonction permanente, pour que le chantier du Pavillon CHUL soit considéré, à juste titre, comme faisant partie des marchés publics.
Avec Hertz Prestige Collection, la location de voitures de luxe atteint un niveau supérieur Le 1er juin 2001, Hertz proposera un autre niveau de services de location de voitures de classe supérieure par l'intermédiaire de Hertz Prestige Collection, programme exclusif qui combine plusieurs marques et modèles de Premier Automotive Group, une entreprise de Ford Motor Company, y compris Jaguar, Land Rover, Lincoln et Volvo, avec les services à la clientèle exclusifs de Hertz. La phase I du lancement englobe 20 marchés des Etats-Unis et du Canada. Hertz a l'intention d'étendre le programme à 19 autres marchés nord-américains d'ici la fin de 2003 et à plusieurs villes européennes et australiennes choisies l'an prochain. Au cours de la phase I, les véhicules et services de la collection Prestiqe de Hertz seront proposés sur 17 marchés américains : Los Angeles, Orange County, San Francisco, San Diego, Las Vegas, Dallas, Denver, Phoenix, Atlanta, Orlando, Miami, Tampa, Fort Lauderdale, West Palm Beach, Washington, D.C., Chicago, et Boston. Au Canada, le programme sera proposé à Vancouver, à Montréal et à Toronto. Hertz est présente dans quelque 7 000 emplacements dans plus de 140 pays. Hertz est une filiale à part entière de Ford Motor Company.
Une grille Niveltex chez Hydro-Québec! Hé oui! Hydro-Québec a choisi la grille Niveltex Goulet pour le nivelage de la pierre à l'intérieur des postes...
Nouvelle acquisition pour Lépine et Lépine En mars dernier, Lépine et Lépine, un manufacturier de poutrelles de toit, prenait livraison d'une nouvelle grue. L'entreprise familiale, établie depuis plusieurs années à Sainte-Anne-des-Plaines, est en plein essor. Un agrandissement, des rénovations à l'usine, des équipements neufs, ... Cette nouvelle grue Amco Veba de 14 tonnes métriques aidera grandement l'entreprise à offrir un service des plus adéquats et plus rapide à ses clients toujours plus nombreux. DEL Équipement est fier d'avoir participé à l'essor de cette entreprise et demeure toujours disponible pour servir sa clientèle avec sa gamme complète de grues, de plate-formes et boîtes de camions.
Wajax distributeur des produits Hitachi au Québec Une entente entre Les Industries Wajax Limitée et Machinerie de construction Hitachi du Canada Limitée entrera en vigueur le 1er mai 2001. Les Industries Wajax se verront attribuer la distribution exclusive de la ligne complète des produits Hitachi à travers le Canada. Cette entente vient renforcer les objectifs stratégiques pour chacun des secteurs que nous représentons.
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