Le Dodge Dakota avait été lancé en 1987 en ayant pour mission de répondre aux besoins d'une clientèle insatisfaite autant des volumineuses camionnettes plein format que des trop petites importées. La voie du milieu a bien profité à Chrysler à cette époque, mais il était temps de renouveler le matériel qui devenait trop vétuste. Toute ressemblance avec un véhicule connu est dans ce cas-ci purement intentionnelle. Les stylistes du manufacturier avaient déjà accouché d'un véritable petit chef d'oeuvre de machisme en la "personne" du Dodge Ram. À telle enseigne que les ventes de ce modèle ont connu une forte croissance qui surprend même les analystes du marché. Dans un monde où on mesure quelques fois la capacité d'un homme à la taille du radiateur de son camion, il était important de retenir la partie avant du grand frère. En fait, le Dakota est un Ram à l'échelle 7/8 et notre modèle d'essai à quatre roues motrices avec cabine club attirait partout des commentaires flatteurs avec sa livrée rouge vif et ses belles roues en alliage. À faire pâlir d'envie plusieurs automobiles Rien à redire de la planche de bord où on retrouve des instruments lisibles et en bon nombre, des commandes de chauffage et de climatisation claires, deux coussins gonflables et des espaces de rangement si nombreux que l'on risque d'y oublier de menus objets. Les sièges baquets livrables en option sont confortables sans plus. Une banquette divisée 40/20/40, de série dans le modèle à cabine club, est disponible aussi dans la cabine simple, et dans les deux cas vous profitez d'une console centrale pratique. Notre modèle était enrichi de presque toutes les commodités que l'on peut retrouver sur une auto luxueuse. Malgré la vocation plus spécialisée de ce 4X4, l'accès à bord demeurait relativement facile et la visibilité exemplaire une fois bien installé au volant. Les versions à cabine club possèdent une petite banquette arrière 60/40 faisant face vers l'avant. Le confort des passagers qui y prennent place est inversement proportionnel à leur taille et des adultes l'occuperont en position foetale. Cochez OUI, cochez NON En dépit d'une certaine appréhension, notre modèle Sport 4x4 équip du V6 et de gigantesques pneus roulait confortablement. L'arrière, habituellement le talon d'Achille de ces utilitaires lorsque délesté, collait relativement bien à la route et les suspensions absorbaient de façon compétente les cratères de notre réseau routier. Les ressorts et amortisseurs particulièrement mous laissent planer quand même certains doutes relativement aux aptitudes du Dakota sur des terrains vraiment accidentés. Cependant, je peux vous assurer que vous afficherez un "certain sourire" lors de la prochaine tempête de neige. Rouler à travers les rues de Montréal dans ces conditions apporte une satisfaction primaire, surtout lors des dépassements des autres véhicules immobilisés dans les pentes. Le système de transmission permet de passer de deux à quatre roues motrices et d'une plage de rapports à l'autre sans ralentir. Le différentiel autobloquant optionnel vous sauvera aussi plusieurs fois du ridicule et vaut amplement l'investissement. Sur le sec, je dois avouer que le "pickup" se comporte honorablement malgré. encore une fois, ses énormes pneumatiques tout terrain et son essieu arrière rigide. La direction assez précise ne laisse rien filtrer des chocs subis par les roues avant et le diamètre de braquage réduit mérite d'être souligné. Le moteur entraîne allègrement l'ensemble sans jamais transpirer mais munissez vous d'un antisudorifique efficace avant de vous approcher de la pompe à essence. En dépit d'une utilisation assez sage, notre consommation moyenne s'est établie à près de 18 l/100 km, ce qui est pour le moins exagéré.
Un antiblocage aux roues arriére est standard mais un tel dispositif agissant sur les quatre extrémités est disponible en option. Les distances de freinages sont correctes du moins lorsque la caisse est vide mais les choses pourraient se compliquer pour les tambours à l'arrière à pleine charge, puisque le Dakota peut être équipé pour emporter plus de 1000 kg dans sa soute. De plus en sélectionnant parmi les trois rapports de pont arrière, (un autre choix cornélien) la capacité de remorquage peut atteindre 3085 kg. En conclusion | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
* dépend des options choisies |
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