Design insolite et confort exceptionnel
Au fil des ans, Lexus s’est bâti une réputation comparable à celle des plus grands. Cela dit, les succès de la marque de luxe japonaise sont attribuables en partie au modèle RX qui a vu le jour en 1998. En effet, cet utilitaire est de loin le véhicule le plus vendu de sa catégorie, et ce, tant au Canada qu’aux États-Unis. Il devance le BMW X5, le Buick Enclave, l’Infiniti QX60 et l’Acura MDX. Il va sans dire que la commercialisation d’un modèle «RX L» allongé avec 3 rangées de sièges n’a fait que consolider sa position de tête. On se rappellera que lors des premiers balbutiements de Lexus en 1989, la gamme était constituée de 3 modèles, soit les berlines (LS et ES) et le coupé (SC) dont le design était discutable. À l’époque, les dirigeants de Mercedes-Benz m’avaient fait part de leur mécontentement face au style de la Lexus LS 400 qui était presque une copie conforme de la Classe S. Qu’à cela ne tienne, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts au cours des 30 dernières années et le look des véhicules Lexus, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, n’a plus rien en commun avec Mercedes-Benz. Qu’on aime ou pas, les dernières créations de Lexus se distinguent par l’extravagance de leur calandre trapézoïdale qui est désormais le visage de la marque. Une 3e rangée de sièges
Malgré la présence de cette banquette, le volume total de chargement du RX L est similaire à celui du RX. Cependant, l’espace situé derrière la 3e rangée s’avère passablement étriqué lorsque le dossier est relevé. On peut tout juste y placer des sacs d’épicerie. À ce chapitre, les rivaux du RX L comme l’Acura MDX et l’Infiniti QX60 sont plus généreux. De même, les passagers s’y sentiront plutôt à l’étroit alors que la concurrence offre plus d’espace. Quoiqu’il en soit, on ne se procure pas un RX L pour obtenir sa 3e rangée de sièges qui ne vise qu’à dépanner sur de courts trajets. Les acheteurs optent avant tout pour le Lexus pour la fiabilité et le confort rattachés au produit. Depuis des lustres, la marque de luxe de Toyota se classe dans le peloton de tête des études de la firme JD Power concernant la qualité de fabrication et la fiabilité. Motorisation hybride
Le moteur conventionnel est arrimé à une boîte automatique à 8 rapports tandis que la motorisation hybride dispose d’une boîte à variation continue. En conduite tout terrain, le RX L n’est pas à son aise au passage des trous et des bosses. Il se défend mieux dans la neige où ses mécanismes comme le système de contrôle actif du couple, le régulateur de motricité et l’assistance de démarrage en pente lui permettent de bien tirer son épingle du jeu. À l’intérieur, le conservatisme du tableau de bord contraste avec l’excentricité de la carrosserie. Par contre, l’instrumentation est de bon goût et le raffinement des matériaux ne laisse place à aucune critique. L’adoption d’un écran tactile est une bonne chose, le système intègre les applications Android et Apple, mais le maniement du pavé tactile est encore l’un des pires qui soit.
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