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Une deuxième chance
Compte tenu de la popularité des véhicules utilitaires avec 3 rangées de sièges, il était urgent que Subaru commercialise enfin un camion de grande taille. Or, c’est fait! Fraîchement arrivé, le tout nouveau Subaru Ascent se frotte à des grandes pointures comme le Mazda CX-9, le Volkswagen Atlas, le Ford Explorer, le Honda Pilot et le Toyota Highlander sans compter les autres nouveautés comme le Hyundai Palisade et le Kia Telluride. Ce n’est pas la première fois que Subaru propose un VUS grand format. On se rappellera qu’en 2006, le Tribeca avait été dévoilé avec tambours et trompettes pour disparaître dans l’indifférence la plus totale en 2014. Véhicule malheureux et incompris, le Tribeca fait partie des flops de l’histoire automobile. Pourtant, le Tribeca avait des qualités qui militaient en sa faveur. Cela dit, il est toujours difficile pour un véhicule de remonter la pente lorsqu’il est passé dans le tordeur des journalistes... À l’époque, les critiques les plus acerbes vilipendaient le design de la carrosserie, la forte consommation de carburant et le manque d’espace intérieur. Même si les stylistes avaient corrigé rapidement le tir pour lui donner un second souffle, le mal était fait et le Tribeca s’était éteint à petit feu. Cela dit, Subaru a appris de ses erreurs passées et l’Ascent repart sur une base solide. Plusieurs déclinaisons La gamme est bien étoffée et comporte 4 versions distinctes (Commodité, Tourisme, Limited et Premier) pour satisfaire tous les goûts et les budgets lesquelles se différencient par les accessoires, l’aménagement de la seconde rangée (banquette pleine largeur ou sièges individuels) et la capacité de remorquage. L’Ascent est construit sur un châssis modulaire baptisée SGP (pour Subaru Global Platform) sur lequel repose également l’Impreza et le Crosstrek. Le moteur est un tout nouveau H4 de 2,4 l à turbocompresseur. Cet engin conserve l’architecture à cylindres opposés à plat «boxer» qui est devenue au fil des ans l’une des principales caractéristiques des véhicules Subaru avec bien entendu le rouage intégral à prise constante. Ne pouvant échapper aux tendances actuelles, le moteur est jumelé à une boîte automatique à variation continue qui profite d’un mode manuel à 8 rapports. Si ce genre de transmission permet de réduire la consommation d’essence, je ne peux m’empêcher de critiquer le bourdonnement qui en émane lorsque la température de la mécanique est froide par un beau matin d’hiver.
L’aménagement intérieur marque des points. La présentation s’avère élégante et les matériaux sont de belle facture. Rien n’a été négligé pour le confort des passagers comme en fait foi les nombreux espaces de rangement, sans compter les 8 ports USB et les prises d’alimentation de 12 V et 120 V.
Sur la route La vivacité de la direction surprend pour un utilitaire de grande taille. Ce qui nous fait presque oublier... les lamentations de la boîte automatique à variation continue.
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