Un garde du corps sobre et discret
Depuis que les véhicules de marque Lexus circulent sur les routes nord-américaines, la division de prestige de Toyota ne cache pas qu’elle a dans sa mire les véhicules estampés Mercedes-Benz. Il n’est pas surprenant donc que le véhicule utilitaire sport LX 570 concurrence le Classe GL. Cependant, les principaux rivaux du LX 570 sont invariablement les grandes pointures de la catégorie comme les Cadillac Escalade, Lincoln Navigator et Infiniti QX56. Dans les faits, même si ses dimensions le font paraître moins costaud que ces trois derniers, il faut savoir que sa capacité de remorquage est plus élevée que celle de l’Escalade et du Navigator. Alors que plusieurs observateurs prédisaient la fin du LX à la fin des années 2000, Lexus a joué le tout pour le tout en 2008 en dévoilant l’actuelle génération. Les résultats ne se sont pas fait attendre puisque les ventes au pays avaient augmenté de 45 unités en 2008 à 255 en 2009. Pour relancer la carrière du LX, Lexus n’a rien négligé pour raffiner son méga VUS. Il est vrai que le design de la carrosserie ne peut cacher ses origines. Typiquement japonaise, la silhouette du LX plaît ou déplaît et ne paraît pas aussi baraquée que son cousin Toyota Sequoia. S’il ne porte pas l’accoutrement d’un coureur des bois, le LX sied comme un gant aux décors urbains où pullulent les conducteurs habillés en habit et cravate. Sobre et discret, il n’attire pas les regards réprobateurs des citadins comme le Cadillac ou le Lincoln. Avec raison d’ailleurs, puisque le LX est moins gourmand à la pompe que ses rivaux. Une version diesel V8 4,5 l, disponible ailleurs dans le monde ferait un vrai rival au Mercedes-Benz GL BlueTEC. Capable de faire face à un tsunami Les aides à la conduite sont nombreuses et comprennent un régulateur de traction, un dispositif de contrôle de la stabilité, une suspension à commande active qui règle automatiquement la hauteur et la rigidité des amortisseurs en fonction de la vitesse et de la surface de roulement, un système d’assistance en pente et en descente, un convertisseur de couple à 2 gammes de vitesses (Lo et Hi) et des plaques de protection sous le moteur et la boîte de transfert. On s’entend pour dire que rares seront les propriétaires qui oseront s’aventurer hors des sentiers battus avec un véhicule frôlant les 100 000 $. Mais justement, à ce prix l’acheteur profite de tous les dispositifs offerts sur le marché. Ainsi, le LX peut rouler autant dans les sentiers boueux et enneigés des Rocheuses que dans le sable des déserts du Moyen-Orient. Il est prêt à faire face à toutes les situations. Ce dont la plupart des nouveaux multisegments de luxe ne peuvent se targuer. Sur la route, le véhicule est stable et la direction à assistance progressive améliore incontestablement sa maniabilité. Non, ce n’est pas une berline sport! Mais il réussit tout de même à tirer son épingle du jeu face à des rivaux qui sont nettement plus patauds. Le confort d’un jet privé La liste des accessoires de série est complète : climatisation à 4 zones, sièges avant chauffés et climatisés, système audio à 9 haut-parleurs, caméra de recul, sièges de deuxième rangée chauffés, systèmes de navigation et Bluetooth. Toujours au chapitre du confort, le LX s’avère fort galant et sa suspension pneumatique s’abaisse de 5 cm lorsque vient le temps de monter ou descendre à bord. Bienvenue mesdames! Par ailleurs, le groupe Premium ajoute un système audio Mark Levinson de 450 watts avec changeur de 6 CD et 19 haut-parleurs, un système de divertissement arrière à lecteur DVD, un régulateur de vitesse radar à ondes millimétriques, une glacière, un système précollision, une sellerie en cuir plus moelleuse et odorante, des garnitures en bois bubinga africain et j’en passe... Le seul hic! Cocher cette option coûte 10 550 $. Non, ce n’est pas donné. Il reste à savoir si Lexus suivra la tendance des autres constructeurs et accordera des rabais aussi généreux.
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