Démolition respectueuse de l’environnement pour les stades de la Coupe du Monde 2014 au Brésil

En utilisant les pulvérisateurs Atlas Copco, Arcoenge Ltda, de Butantã au Brésil, assure la réutilisation du béton et des armatures de l’ancien stade Fonte Nova à Salvador, dans l’état de Bahia.

La réhabilitation et la transformation des stades pour la Coupe du Monde de football de 2014 avancent à grand train. Selon les estimations de la société LCA Conseil, les investissements en travaux de génie civil devraient s’élever à 5,6 milliards R$ (3,3 milliards $). Ce montant inclut tous les travaux de réhabilitation et de construction de fond en comble d’une série de 12 stades en partie tout neufs. Cette infrastructure pérennisera des complexes sportifs pour les générations futures.

Depuis août 2010, la démolition de l'ancien stade Fonte Nova à Salvador, l’une des douze villes hôtes de la Coupe du Monde de 2014, mise sur la technologie des pulvérisateurs de démolition et de broyage Atlas Copco BP 2900, DP 2800 et DP 2000. Ces outils se distinguent par leurs caractéristiques multifonctionnelles, la puissance de leur mécanisme de rotation hydraulique, la forme droite de leurs mâchoires et des lames de coupe similaires à des pinces de démolition. Associées à une rotation sur 360°, ces caractéristiques font de cet équipement le choix idéal pour des opérations de démolition respectueuses de l’environnement.

Ceci est mis en évidence par la capacité des pulvérisateurs utilisés au stade de Fonte Nova d'assurer non seulement les tâches de démolition primaire et secondaire mais aussi de couper les armatures attachées à la structure d’origine du stade. «Le béton passe au broyage alors que les armatures vont directement au recyclage», explique José Virgilio Mazza Batista, ingénieur de production d’Arcoenge Ltda, la société chargée de réaliser la démolition du stade au Bahia.
Selon les experts, l’utilisation de ce type d’équipement est devenue essentielle pour une gestion des travaux de génie civil respectueuse de l’environnement car il permet de récupérer séparément le béton et les armatures et donc d’optimiser les procédures de recyclage. «Le béton démoli, broyé et accumulé par les pulvérisateurs est transféré à des installations de broyage mobiles sur le site de construction pour y être broyé à la granulométrie et à la forme cubique requises pour l’utilisation dans les fondations, remblais ou lits d’asphalte», explique monsieur Batista.

Les armatures, quant à elles, sont récupérées par une organisation locale qui les confie à des entreprises sidérurgiques multinationales. «Les entreprises de ce secteur n’ont considéré prendre en charge l’opération de démolition que dans l’optique de pouvoir récupérer en échange les armatures, ce qui n’entrait pas en compte car elles ne disposaient pas de l’expertise et du savoir-faire technique requis en matière de démolition», ajoute Marcelo Camargo, directeur commercial de la division Outils de Démolition d’Atlas Copco. Selon lui, le savoir-faire de l’entrepreneur est un élément clé pour assurer une bonne performance de l’équipement de démolition.

Ensemble, les trois pulvérisateurs utilisés par Arcoenge Ltda dans la démolition du stade Fonte Nova peuvent en tout silence venir à bout de près de 150 m³ de béton par jour, comme l’a constaté monsieur Batista. «Le bruit émis par le broyage de la matière est imperceptible par rapport à celui des pelles de 38 t qui portent les pulvérisateurs», ajoute-t-il.

Les pulvérisateurs ont été utilisés jusqu’aux derniers jours des travaux de démolition fin décembre. Ils ont ensuite été transférés à un autre site de construction d’Arcoenge Ltda pour démontrer une fois de plus comment pouvoir réaliser une démolition de manière responsable et respectueuse de l’environnement.

Source: Atlas Copco

 

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