Un nouveau poids lourd monte dans l’arène
On attendait la venue du X7 depuis belle lurette chez BMW. En effet, la marque allemande ne possédait aucun utilitaire dans sa gamme capable de rivaliser avec le Mercedes-Benz GLS et l’Audi Q7, ni avec les colosses que sont le Cadillac Escalade, le Lincoln Navigator, le Lexus LX et l’Infiniti QX80. En attendant l’arrivée du X7, les ingénieurs de BMW avaient greffé tant bien que mal une 3e rangée de sièges au X5. Or, ce dernier ne fait pas le poids face aux mastodontes de la concurrence. En contrepartie, le X7 possède tous les atouts nécessaires pour s’imposer dans ce créneau où les marges bénéficiaires démentielles (et non pas le nombre des ventes) font foi de tout. Qui plus est, les utilitaires grand format comme le X7 ont la cote non seulement aux États-Unis mais aussi en Chine et en Russie – deux pays où BMW veut augmenter ses parts de marché. Made in USA
Quand les sièges arrière sont complètement rabattus, le volume du coffre s’avère plus vaste avec un espace de 2120 l comparativement à 1870 l pour le X5. Toutefois, il faut avouer que la contenance du coffre devient lilliputienne lorsque la dernière banquette est relevée avec un volume de seulement 326 l. À ce chapitre, le Mercedes-Benz GLS ne fait guère mieux avec un cubage de 355 l. Pour un volume plus étendu avec les 3 rangées occupées, mieux vaut s’intéresser aux Cadillac Escalade ESV (644 l) et Lincoln Navigator L (562 l) à empattement allongé. Moteurs à essence
En ce qui concerne les performances pures, le M50i accélère de 0 à 100 km/h en 4,7 secondes tandis que le xDrive50i exécute le même exercice en 5,4 secondes et le xDrive40i en 6,1 secondes. Personnalité imposante Sur la route, le X7 marque des précieux points face à la concurrence. Même s’il s’avère moins agile que l’Audi Q7, le X7 s’avère plus agréable à conduire que le Mercedes-Benz GLS et ses rivaux américains et japonais. Son comportement est exceptionnel et la suspension adaptative avec commande électronique lisse les imperfections de la chaussée avec finesse. En contrepartie, le X7 perd du lustre en ville où son gabarit et la souplesse de ses suspensions obligent le conducteur a adopté une conduite pépère. En effet, le tangage pourrait étourdir les passagers qui m’ont demandé plus d’une fois de ralentir le rythme dans les enchaînements de virages ou de freiner moins brusquement aux arrêts. À propos des passagers, chacun profite d’une place confortable et d’une bonne vision périphérique vers l’extérieur. Il est à noter que la 2e rangée de sièges est constituée d’une banquette pleine largeur ou de 2 sièges individuels. Sans surprise, toutes les dernières innovations en matière de connectivité et d’applications les plus diverses sont offertes de série (ou en option).
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