GM se lance à la conquête du diesel
Depuis sa faillite technique en 2009, General Motors a repris du poil de la bête pour redevenir le numéro un des ventes en Amérique du Nord. La refonte de la plupart de ses modèles démontre que le géant américain n’a pas lancé la serviette face à Volkswagen, Toyota et Renault-Nissan dans sa quête de reconquérir le titre de premier constructeur mondial. Cela dit, General Motors s’efforce non seulement de rajeunir ses modèles mais également d’élargir son éventail de motorisations en introduisant cette année une mécanique diesel dans le GMC Terrain et son cousin Chevrolet Equinox. Entièrement refondu
Légèrement plus petit, moins lourd et doté d’un diamètre de braquage plus court que le modèle précédent, le Terrain adopte des dimensions qui lui permettent de se faufiler plus aisément dans la circulation. Ainsi, la longueur et l’empattement sont raccourcis respectivement de 77 mm et 132 mm alors que la largeur demeure sensiblement la même à 11 mm près. Sur la balance, le nouveau Terrain perd environ 180 kg – selon la version. Cette cure d’amaigrissement abaisse légèrement le volume du coffre qui varie de 846 à 1792 l avec la banquette arrière rabattue ou non. Néanmoins, le Terrain demeure l’un des multisegments les plus logeables de son créneau grâce à son nouveau siège du côté passager avant entièrement repliable et son plancher de chargement à plat dans le coffre. Du côté de la mécanique, on retrouve 2 nouveaux moteurs à essence. Le moteur de base qui devrait représenter 60% des ventes selon General Motors est un L4 turbo de 1,5 l qui développe 170 hp et un couple de 203 lbf pi. Pour rivaliser avec le Ford Escape Titanium, le Terrain peut être propulsé par un L4 turbo de 2,0 l dont les 252 hp et le couple de 260 lbf pi lui permettent d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes et de tracter une charge de 1587 kg. Quant au L4 turbodiesel de 1,6 l, il développe 137 hp et un couple de 240 lbf pi. Les moteurs à essence sont jumelés à une boîte automatique à 9 rapports tandis que le moteur diesel se contente de 6 rapports. Conduite hivernale
Dans la poudreuse et sur chaussée glacée, la traction intégrale n’offre pas la motricité d’un Subaru Forester. Pour un rendement optimal, je vous suggère d’opter pour un pneu d’hiver ayant du mordant! En contrepartie, la conception du rouage intégral permet de passer de 4 à 2 roues motrices en un tour de main grâce à une molette positionnée sur la console centrale – ce qui permet de réduire au minimum la consommation de carburant. Pour se démarquer davantage de son cousin Equinox avec lequel il partage ses composantes mécaniques, le Terrain adopte une présentation intérieure distinctive. L’une des caractéristiques qui demeurent discutables est l’absence d’un levier de vitesses qui est remplacé par un sélecteur à boutons-poussoirs aménagé au bas du tableau de bord. Ce système est difficile à manier avec des gants ou des mitaines – sans oublier les «gros doigts». En contrepartie, ce mécanisme a le mérite de dégager la console centrale et les espaces de rangement. Pour le reste, les sièges sont confortables et les matériaux s’avèrent de meilleure qualité qu’auparavant. Qui plus est, le confort des suspensions et l’insonorisation ont fait des progrès.
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