Biogénie participe à un projet majeur de dépollution au Labrador

Biogénie est fière d'annoncer l'obtention d'un mandat de la firme canadienne Bennett Environmental Inc. pour la gestion et la réalisation d'un projet totalisant 29,3 millions $ destiné à dépolluer une ancienne station radar à Saglek, au Labrador. Aujourd'hui géré par le ministère de la Défense du Canada, ce site a longtemps abrité la plus grande station radar exploitée par l'armée de l'air des Etats-Unis sur la côte est du continent. Cette station avait été abandonnée au début des années soixante-dix avant d'être démolie dans les années quatre-vingt. Ce projet d'envergure, consistant à traiter les sols et les débris ayant été contaminés par des BPC, sera dirigé à partir du bureau montréalais de Biogénie et sera réalisé sur une période de deux ans, en raison des importants défis logistiques.

Le projet de Saglek s'avère pour toute l'équipe de Biogénie un défi des plus stimulants et il ne s'agit pas de la première expérience de cette envergure pour l'entreprise québécoise. En effet, il y a moins d'un an, celle-ci a été appelée à réaliser un projet similaire sur le site d'une ancienne station radar à Fort Albany, en Ontario. "Le succès que nous avons connu avec le projet de Fort Albany a su démontrer le haut niveau du savoir-faire de Biogénie dans la gestion de sites contaminés et notre capacité à relever d'importants défis logistiques en région nordique isolée. Nous sommes très fiers de contribuer aujourd'hui au projet de Saglek et tout sera mis en oeuvre pour que ce dernier connaisse le même succès que tous les autres projets auxquels nous avons contribué à ce jour. De plus, il ne faut pas oublier qu'il s'agit là de seulement l'une des premières stations radar parmi une trentaine qui seront réhabilitées au cours des prochaines années dans le Grand Nord canadien, ce qui représente pour nous de belles possibilités d'affaires qui nécessiteront assurément l'embauche de personnel", a affirmé monsieur Benoit Cyr, président de Biogénie.

La réalisation de ce projet comporte d'importants défis logistiques liés aux conditions géographiques et climatiques de Saglek. En effet, étant située près du 60e parallèle, Saglek n'est accessible que par les voies aérienne et maritime. La saison sans gel étant d'une durée d'à peine 45 jours, la période de navigation est donc limitée aux mois allant de juillet à novembre, avec une moyenne mensuelle de plus de 20 jours de brume. De plus, la localisation sur la côte, la topographie du site et l'absence d'arbres entraînent des vents intenses, à grande fréquence, de surcroît. Par ailleurs, l'équipe de Biogénie devra également composer avec la présence d'ours polaires sur ce territoire.

Par des efforts constants de R&D déployés depuis ses origines en 1986, Biogénie est devenue un leader dans la réhabilitation de sites contaminés. L'entreprise compte parmi sa clientèle de grandes entreprises pétrolières, pétrochimiques et de services publics en Amérique du Nord et en Europe. Biogénie se distingue par ses outils sophistiqués de visualisation 3D des sites contaminés, par ses technologies de traitement innovatrices et par sa capacité à réaliser de grands projets assortis de garanties d'exécution. Outre son siège social localisé à Québec, Biogénie dispose de bureaux à Montréal, Calgary, New York, Paris et Londres et compte un total de 160 employés.

Au dernier exercice financier, terminé en mars 2002, les ventes consolidées de l'entreprise étaient de l'ordre de 33 millions $. Parmi les prix reçus par Biogénie, mentionnons, entre autres, au printemps 2001, un Phénix de l'environnement pour sa performance à l'exportation, une distinction accordée par les secteurs privé et public. Par ailleurs, le président de Biogénie, monsieur Benoit Cyr, a été mis en nomination en 2002 pour le Prix Rayonnement Hors Québec de la Chambre de commerce de Québec parrainé par Développement économique Canada. Tout récemment, Biogénie a obtenu le prix d'excellence en affaires Québec-France décerné par la Chambre de commerce française au Canada, section Québec pour son partenariat développé avec la SEMARDEL, qui a conduit à la création d'un premier centre de traitement de sols contaminés (biocentre) en région Ile-de-France.

Source : Biogénie

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