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Usine d’asphalte munie d’un brûleur de poussière de bois
À la demande de l’exploitant, une centrale d’enrobage à Aichach, en Allemagne, ne devait fonctionner qu’à l’énergie renouvelable et avoir un bilan carbone quasi-neutre. Le fabricant de centrales d’enrobage Benninghoven a été consulté pour la mise en œuvre du projet d’asphalte vert. La production d’enrobé se fait entre-temps avec une combustion à la poussière de bois plutôt qu’au carburant fossile. La centrale d’enrobage d’Aichach consommait près de 600 000 t de fuel pour une production annuelle d’asphalte de 60 000 t. Cela représentait 1800 t d’émissions de C0₂. En tant qu’expert des brûleurs multi-combustibles, Benninghoven a détecté le potentiel d’avenir énorme que représentait la poussière de bois utilisée comme combustible. Une entreprise spécialisée a fourni la technique de traitement requise pour produire une poussière de bois de grande qualité. Sur l’ordre de la préfecture, il a fallu respecter diverses obligations, dont notamment la mesure continue des émissions et la capacité du brûleur. En tenant compte de la performance des équipements, Benninghoven a installé une limitation de puissance du brûleur à 12 MW/h. En cas de perspective d’agrandissement de l’installation, le brûleur est doté de réserves suffisantes pour suivre cette évolution. La condition n°1 était le respect de la TA-Luft, qui est entrée en vigueur en 2021. Quatre semaines à peine après l’installation du brûleur, les ingénieurs de développement de Benninghoven ont même réussi à réduire de moitié les émissions de CO₂ mesurées en continu par rapport aux directives de la TA-Luft. Les mesures du TÜV ont confirmé ces résultats. Benninghoven est ainsi le seul fabricant à non seulement respecter les valeurs limites imposées pour une installation avec brûleur de poussière de bois, mais aussi à les garantir.
L’élargissement du brûleur multi-combustible EVO JET à la source énergétique Poussière de bois a permis à Benninghoven d’ajouter ce combustible durable pour la combustion dans les centrales d’enrobage. Les granulés de bois, les copeaux de bois ou la poussière de bois sont des matières premières brutes qui doivent être moulues à des tailles de particules données afin de garantir un chauffage efficace. La poussière de bois finement dosée est amenée au brûleur par un ventilateur de transport et une unité de dosage. Depuis le passage à la poussière de bois comme source énergétique, des mesures continues des émissions pendant le fonctionnement montrent que l’installation d’Aichach est largement inférieure aux valeurs limites préconisées par la TA-Luft. Benninghoven propose le brûleur multi-combustible EVO JET aussi bien à la poussière de bois qu’à d’autres sources énergétiques comme solution de Retrofit en deuxième monte. Le remplacement d’un brûleur peut se faire en une semaine à peine. Grâce à cette optimisation économique et écologique des installations existantes, les exploitants de centrales d’enrobage plus anciennes pourront eux aussi franchir cette étape importante pour leur pérennité tant vis-à-vis de la concurrence que de l’avenir. Un nouveau brûleur Benninghoven peut utiliser jusqu’à 4 combustibles simultanément. Il est possible de changer rapidement de source énergétique en appuyant simplement sur un bouton sans que le brûleur ait à descendre puis remonter pour changer de combustible.
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Dès le départ, l’entreprise a été conçue comme un projet de recherche et de développement. L’exploitant de l’installation a dû commencer par obtenir les demandes de subvention, les expertises en protection incendie, les expertises des relevés de bruit et des émissions. Il s’en est suivi un processus d’homologation fastidieux car les autorités n’avaient aucune valeur empirique à leur disposition.
Pour Christian Schweiger, entrepreneur et exploitant de la centrale d’enrobage d’Aichach, l’investissement a été rentable à tous points de vue, même financier, car la taxe carbone sur les combustibles fossiles a nettement augmenté. «Au début du projet, nous avons pensé que le développement durable pourrait être rentable à l’avenir. Nous avons eu une belle surprise en constatant que le passage à la poussière de bois nous avait déjà permis d’économiser près de 20% des coûts.»
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