Nouvelles brèves



Important contrat d 'ingénierie d 'usine au Saguenay

Bechtel vient de se voir attribuer par Alcan le contrat pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la gestion de construction de la future usine de traitement de la brasque usée à Saguenay, arrondissement de Jonquière.

Cette nouvelle usine utilisera une technologie développée au centre de recherche et de développement Arvida d'Alcan, qui permettra non seulement de traiter la brasque usée afin d'en faire une matière résiduelle non dangereuse, mais également d'envisager le recyclage et la valorisation des produits issus de ce traitement.

Bechtel, en collaboration avec BPR-Bechtel, concevra cet important projet de 150 millions $. Ce contrat permettra l'embauche de 80 personnes/année, principalement des ingénieurs et techniciens au Saguenay, pendant les trois ans que dureront les travaux.

Le vice-président Exploitation Saguenay-Lac St-Jean, Alcan Métal primaire, Jean Simon, indique que le choix de Bechtel et de sa filiale BPR-Bechtel repose sur le fait qu'il s'agit de la meilleure proposition d'affaires et qu'en plus les retombées régionales sont très importantes.

"Nous ajouterons et formerons du nouveau personnel de pointe, apte, au dire de Andy Greig, président, Bechtel Mines et Métaux, d'exporter ensuite notre expertise accrue en aluminium partout dans le monde." Les entreprises de la région - fournisseurs, sous-traitants et autres - appelées à participer à ce projet majeur auront, elles aussi, accès à de nouveaux marchés internationaux.

Brian F. Kenny, président, Bechtel Canada s'est dit fier de l'octroi de cet important contrat qui va soutenir la stratégie de croissance de cette nouvelle entreprise, BPR-Bechtel.

Denis Harvie, président et chef de la direction de BPR-Bechtel, souligne que ce nouveau mandat confirme le succès et la raison d'être de son entreprise. "La confiance que met Alcan en BPR-Bechtel permet d'accroître nos effectifs dans la région, et de renforcer notre plate-forme de compétence dans le domaine de l'aluminium."

Rappelons que ce projet est encore sous l'évaluation du Bureau des audiences publiques sur l'environnement et que la construction ne débutera qu'une fois les autorisations nécessaires obtenues.

BPR-Bechtel, créée en 2002 et déjà reconnue pour sa capacité à dispenser les meilleurs services d'ingénierie d'usine, est la propriété à parts égales de Bechtel Group inc., un leader mondial dans le domaine de l'ingénierie, et de BPR, une entreprise québécoise reconnue pour sa compétence exceptionnelle dans le secteur industriel.

Source: Bechtel, BPR-Bechtel

 

Investissement de 122,5 millions $ chez Rolls-Royce Canada

Rolls-Royce Canada Limitée du groupe Rolls-Royce plc annonce un investissement de 122,5 millions $ à son usine de Montréal pour la réalisation d'un important projet de recherche et développement devant s'échelonner sur une période de quatre ans. Cet investissement est réalisé avec l'aide d'un investissement fédéral avec partage de risques et bénéfices de 30 millions $ provenant de Partenariat technologique Canada, un organisme relevant d'Industrie Canada.

Ce projet permettra de mettre au point des technologies innovatrices en vue de soutenir le développement de la prochaine génération de turbines à gaz d'une capacité de 25 à 35 MW et d'accroître davantage la capacité des turbines industrielles existantes. Les efforts technologiques seront concentrés sur l'amélioration de la performance et la réduction des impacts environnementaux de nos turbines, qui sont déjà parmi les sources d'énergie à base de combustible fossile les moins polluantes sur le marché.

De plus, cet investissement de Rolls-Royce Canada consolidera et renforcera sa position en tant que manufacturier de turbines à gaz avant-gardistes. Ce projet consolidera à long terme l'emploi de 100 ingénieurs de haut calibre au sein de l'équipe de recherche et développement de l'unité d'affaires Énergie.

"Rolls-Royce Canada cherche constamment à relever ses propres critères d'excellence. Ce projet de développement technologique s'inscrit dans cet esprit. Cet investissement permettra à Rolls-Royce Canada de renforcer son positionnement concurrentiel sur le marché énergétique mondial en augmentant la performance de nos turbines industrielles tout en réduisant substantiellement leurs émissions, ce qui se traduira par des bénéfices tangibles pour l'environnement", a souligné le président de Rolls-Royce Canada, Pierre Racine.

Les différentes turbines industrielles fabriquées par Rolls-Royce Canada Limitée sont des produits dérivés des moteurs d'avion Trent et RB211 fabriqués par Rolls-Royce. Ces turbines peuvent être utilisées notamment pour produire de l'électricité ou pour extraire le gaz naturel des sols et, par le biais de réseaux de distribution de pipeline, l'acheminer aux consommateurs.

Au cours des dernières années, Rolls-Royce Canada a notamment développé la version industrielle de la turbine Trent, pouvant générer une puissance de près de 60 MW. Il s'agit d'une quantité d'électricité suffisante pour subvenir aux besoins d'une ville de 30000 habitants.

"La qualité de notre équipe au sein de l'unité d'affaires Énergie et l'excellence de son travail ont permis à Rolls-Royce Canada d'acquérir ces dernières années un statut unique à l'échelle mondiale au sein du groupe Rolls-Royce. Toutes les activités du groupe Rolls-Royce pour la fabrication et la recherche et développement des turbines industrielles de moyenne et grande puissances ont en effet été regroupées à Montréal. Cela a fait de Rolls-Royce Canada le centre d'excellence mondial du groupe Rolls-Royce dans ce domaine. Cet investissement vient de nouveau reconnaître et confirmer ce rôle de premier plan joué par Rolls-Royce Canada", a indiqué Monsieur Racine.

Rolls-Royce Canada Limitée emploie au total plus de 1500 travailleurs à son usine de Montréal, dont près de 1000 oeuvrent au sein de son unité d'affaires Aéronautique et 500 au sein de l'unité d'affaires Énergie. L'unité d'affaires Aéronautique fait la réparation et la révision de moteurs d'avion. L'unité d'affaires Énergie développe et fabrique des turbines à gaz et offre un service complet d'entretien et de réparation des moteurs I-RB211 et I-Trent.

Source: Rolls-Royce Canada

 

AAER implantera son usine d'éoliennes à Matane

AAER Systems, une entreprise québécoise spécialisée dans la fabrication et l'assemblage d'éoliennes, investira 7 millions $ à Matane sur une période de 3 ans.

La construction de la première usine d'éolienne canadienne sera fonctionnelle pour l'automne 2004, créant ainsi à court terme 15 emplois directs et 40 emplois indirects dans la région gaspésienne. AAER développera cette usine en collaboration avec des organismes publiques tels que Investissement Québec, Emploi Québec, la Société d'Aide au Développement de la Collectivité de la région de Matane (SADC) et la ville de Matane.

Un terrain de 3 500 000 pi2 a déjà été réservé dans le parc industriel pour grandes entreprises de Matane et ce, à proximité des voies de chemin de fer et du port de mer. Cette localisation stratégique assurera les exportations d'éoliennes à l'extérieur du pays, notamment aux États-Unis.

De plus, AAER Systems pourrait doubler ses investissements et sa création d'emploi lors de l'obtention de contrat de fabrication d'éoliennes pour le 1000 MW d'Hydro-Québec. AAER Systems, bénéficie de nombreux appuis de sous-traitants gaspésiens et québécois répondant ainsi aux exigences fixées par Hydro-Québec dans le but d'assurer le maximum de retombées économiques pour le Québec.

Source: AAER Systems

 

L'industrie de la construction cherche des solutions pour contrer les hausses des prix de l'acier

Les fortes augmentations des prix de l'acier ont des répercussions pour les architectes, les entrepreneurs et les constructeurs nord-américains qui cherchent des solutions permettant d'utiliser moins d'acier. Les prix mondiaux de l'acier et de la ferraille ont grimpé en flèche au cours des dernières semaines, une situation que les spécialistes de l'analyse du marché attribuent à la vigueur phénoménale de la demande et de la consommation en Chine.

Selon MEPS International, importante source de renseignements sur le marché de l'acier, les prix ont progressé de 65,5% entre février 2003 et février 2004. Les barres d'armature, dont le prix s'établissait en moyenne à 249 $/tonne l'an dernier, se vendent maintenant 412 $/tonne. Le prix des profilés en acier demi-dur et des poutres d'acier, qui était l'an passé de 336 $/tonne, s'élève maintenant à 491 $/tonne. Quant au treillis métallique, son prix moyen est passé de 257 $/tonne l'an dernier à 403 $/tonne.

Au sujet de la ferraille, Tom Danjczek, président de la Steel Manufacturers Association à Washington DC, a déclaré: "Nous avons formé une coalition de crise pour étudier les causes de l'augmentation des prix de la ferraille et ses conséquences sur nos clients." La coalition attire l'attention sur le fait que les achats de la Chine et de la Corée du Sud comptent pour la moitié de toutes les exportations des États-Unis. Elle prévient que la construction, principal moteur de l'économie américaine, risque de souffrir directement de la hausse des prix de la ferraille et que les entreprises de construction, peu importe leur taille, subiront les effets de cette crise.

Bob Klee, directeur des services techniques et des conseils en architecture pour Clayton Block Co., Inc. au New Jersey, a émis le commentaire suivant: "Nous avons évoqué avec des architectes la possibilité d'utiliser le béton pour la maçonnerie porteuse en raison des prévisions concernant une pénurie d'acier et des prix à la hausse. En discutant avec les architectes, nous avons découvert que la hausse des prix de l'acier leur cause des torts considérables sur le plan des affaires... à cause des coûts croissants, leurs clients leur demandent de modifier toutes sortes de projets. Les entrepreneurs sont pris entre deux feux à cet égard. Nous conseillons aux architectes avec qui nous discutons d'ériger des murs en maçonnerie à haute résistance et d'élargir les colonnes. Cette solution permettrait de réduire considérablement la quantité d'acier nécessaire et de diminuer les coûts."

Le cabinet d'architectes Davis Langdon Adams, qui a publié le mois dernier un rapport sur la forte demande et le prix élevé des produits de l'acier, prévient que cette situation aura un effet sur le calendrier des projets. Selon ce rapport: "La hausse de la demande et la diminution de l'approvisionnement ont entraîné des retards dans la réception des matériaux nécessaires pour certains projets. Cela peut avoir d'importantes conséquences, non seulement sur le budget, mais aussi sur la capacité de mener ces projets à bien en temps opportun et de manière efficace."

Chris Payne, estimateur pour une importante entreprise de construction de la côte Atlantique, exprime en ces termes le point de vue des entrepreneurs: "La hausse vertigineuse des prix de l'acier a des conséquences partout, et la situation est tellement volatile que les fournisseurs d'acier ne garantissent pas les prix au-delà d'une semaine. Nous avons également des problèmes à convaincre les architectes d'assouplir leurs spécifications. Certains des projets pour lesquels nous soumissionnons sont prévus pour 2005, ce qui nous empêche de prévoir les coûts réels."

Brian Buehner, de Buehner Block Company, Inc. à Salt Lake City, explique qu'il a parlé avec des projeteurs de son marché à la recherche de solutions pour réduire les coûts. Buehner explique: "Les architectes hésitent à lancer des projets et à construire avant de subir une autre série de hausses des prix de l'acier. Ils sont en mode panique."

Les hausses de prix et les augmentations encore plus fortes qui sont prévues donnent du fil à retordre aux entrepreneurs. Selon Robert Baxter, administrateur de la construction pour Mosley Group, cabinet d'architectes de Richmond spécialisé dans la construction d'écoles: "Les entrepreneurs font des pieds et des mains pour obtenir toutes les soumissions nécessitant de l'acier afin de fixer leurs prix avant les hausses. Les fournisseurs affirment qu'une augmentation des prix est imminente."

Dave Jollay, directeur de Jollay Masonry Contractors d'Atlanta, indique que les hausses du prix de l'acier commencent à se faire sentir au sein de l'industrie de la maçonnerie, mais il ajoute: "Je ne crois pas qu'aucun de nous ait encore une idée précise des conséquences. Il est certain que les hausses des prix des fils métalliques d'attache, des éléments de renforcement, des contre-solins en acier inoxydable et des barres d'armature pour la conception des structures vont entraîner une augmentation des coûts des murs en chantier. Notre hypothèse est que nos concurrents seront plus touchés, mais même si cela est vrai, il faut envisager la situation dans une juste perspective. Par exemple, les ensembles muraux composés de poteaux d'acier seront sûrement touchés, mais le coût matériel brut de l'acier représente probablement 25% à 30% du coût total de construction. Le prix global par pied carré ne doublera donc pas. En fait, l'industrie fera tout son possible pour minimiser la hausse de prix et la perte de part du marché qui en découle."

Mark B. Hogan, président de la National Concrete Masonry Association, a précisé: "Bien qu'il puisse y avoir des hausses de coûts pour l'acier d'armature utilisé dans les éléments muraux de maçonnerie en béton par rapport aux systèmes concurrentiels, ceux-ci peuvent rivaliser sur le plan des prix en raison des hausses des cours de l'acier et ils demeurent un excellent produit de choix pour les projeteurs et les constructeurs, même en cas de conjoncture plus stable pour l'acier."

Source: National Concrete Masonry Association

 

AXOR Experts-Conseils ouvre son capital à cinq nouveaux associés

Filiale d'ingénierie d'AXOR, la société de génie-conseil AXOR Experts-Conseils, est maintenant la propriété de cinq nouveaux actionnaires, soit Jacques Grenier (président-directeur général), Denis Cadoret (vice-président, Côte-Nord), Denis Courchesne (vice-président, Infrastructures urbaines), Marc-André Desjardins (vice-président, Environnement) et François Lussier (vice-président, Transport). Agissant à titre de gestionnaires de la firme depuis plus de dix ans, ces associés principaux ont récemment acquis des parts de l'entreprise d'ingénierie.

Le fondateur d'AXOR Experts-Conseils, Yvan Dupont, se réjouit de l'entrée de nouveaux actionnaires: "Je suis évidemment très fier qu'une des entreprises que j'ai fondée demeure entre les mains de ceux qui ont contribué à sa croissance pour en faire une des grandes entreprises de génie-conseil au Québec. Il aurait été impossible de trouver meilleure relève, aussi expérimentée, aussi compétente et aussi performante", a-t-il indiqué.

Pour sa part, le président-directeur général d'AXOR Experts-Conseils, Jacques Grenier, a tenu à remercier Monsieur Dupont pour avoir ouvert le capital de l'entreprise aux employés: "Il s'agit d'un geste qui assure la pérennité de notre entreprise au Québec en plus d'accroître la responsabilisation et l'implication de nos gestionnaires", a-t-il ajouté en mentionnant que les cinq nouveaux associés mettaient tout en oeuvre pour faire en sorte que la firme intensifie sa percée sur les marchés canadien et étranger.

Fondée en 1972 à Sept-Îles, AXOR Experts-Conseils est un chef de file en génie-conseil au Québec et au Canada. Elle se distingue notamment par sa grande expertise dans les projets de conception-construction. En effet, oeuvrant souvent au sein d'équipes multidisciplinaires dans des projets requérant une approche globale, les ingénieurs d'AXOR Experts-Conseils sont reconnus pour leur esprit pratique et leur faculté à créer de la valeur, et ce, dans tous les projets qu'ils réalisent. AXOR Experts-Conseils se spécialise dans cinq grands secteurs de l'ingénierie, soit l'énergie, l'environnement, les infrastructures et ouvrages d'art, le bâtiment et la gérance-construction.

Parmi les récents projets de la firme, mentionnons la gérance des travaux de construction de la station d'épuration des eaux usées de Gabal El Asfar au Caire en Égypte, la conception et réalisation de la centrale hydroélectrique Chutes-à-Gorry dans la région de Portneuf, la conception de la centrale d'eau potable de Sept-Îles, la mise en oeuvre des infrastructures municipales pour le projet domiciliaire Bois-Franc (Bombardier Immobilier) à Saint-Laurent, la conception et le suivi des travaux du pont du boulevard Monk à Montréal ainsi que la surveillance des travaux de réfection des autoroutes Ville-Marie, Décarie et A-13, pour le ministère des Transports du Québec. AXOR Experts-Conseils a son siège social à Montréal, compte des bureaux à Sept-Îles, Longueuil et Vancouver, et mène ses activités dans la majorité des provinces canadiennes ainsi que sur la scène internationale, notamment aux États-Unis, en Amérique du Sud, Europe centrale, Afrique du Nord et Indonésie.

Source: AXOR Experts-Conseils

 

Les infrastructures et le budget Goodale

Réagissant au discours sur le budget fédéral 2004-2005, le président de la Coalition pour le renouvellement des infrastructures du Québec, Gilles Vaillancourt, également maire de la Ville de Laval, a accueilli avec intérêt les mesures annoncées par le ministre Ralph Goodale pour accélérer l'amélioration de certaines infrastructures publiques de même que celles visant à soutenir les municipalités. Monsieur Vaillancourt a toutefois souligné que ces initiatives ne constituaient pas une solution définitive à la mise à niveau des infrastructures de base au pays.

"L'accélération de 10 à 5 ans du Fonds d'infrastructure municipal rural (FIMR) qui vient s'ajouter au remboursement complet, déjà annoncé, de la TPS aux municipalités sont évidemment des pas dans la bonne direction", a dit Gilles Vaillancourt. Nous sommes heureux que le gouvernement réitère son "intention" de collaborer avec les provinces pour partager avec les municipalités une partie des revenus de la taxe sur l'essence ou pour trouver d'autres mécanismes financiers qui vont permettre d'atteindre les mêmes objectifs. Mais, pour ce qui est du renouvellement complet et durable des infrastructures de base que sont les rues et routes locales ainsi que les réseaux d'aqueduc et d'égout, ces mesures sont nettement insuffisantes puisque les crédits de l'ensemble des programmes actuels sont réservés ou engagés", a ajouté Monsieur Vaillancourt.

Au Québec, toutes les études sur la question des infrastructures - dont une du Conference Board, il y a moins d'un an - et les opinions des experts concordent : il faudra investir plus d'un milliard $ annuellement au cours des 15 prochaines années pour mettre à niveau de façon durable les infrastructures de base de la province.

Le président de la Coalition se dit par ailleurs très heureux de constater que le gouvernement fédéral confirme son intention de discuter avec les provinces au cours des prochains mois des nouvelles sources de financement et du dossier des infrastructures. Monsieur Vaillancourt invite les premiers ministres à inscrire à l'ordre du jour de leur rencontre de juillet prochain ces deux questions prioritaires.

La Coalition pour le renouvellement des infrastructures du Québec est constituée de 21 organisations qui représentent les spécialistes du domaine des infrastructures municipales, les ingénieurs, les constructeurs, les organisations syndicales et patronales, les chambres de commerce ainsi que les élus et les gestionnaires des municipalités du Québec. Il s'agit du plus grand regroupement jamais constitué au Québec pour souligner l'importance des investissements à réaliser dans les domaines de la gestion municipale de l'eau et de la voirie.

Source: Coalition pour le renouvellement des infrastructures du Québec

 

L'ACRGTQ réagit au budget fédéral 2004

Le président de l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ), Jean-Maurice Forget, se dit encore une fois déçu de ne pas voir un Programme national de réhabilitation du réseau routier dans le contenu du budget fédéral dévoilé le 23 mars dernier à Ottawa.

"Ralph Goodale prouve que la réhabilitation du réseau routier national est loin d'être une priorité pour le gouvernement de Paul Martin. De plus, il affirme qu'il y aura un surplus de 4 milliards $ dans ses coffres. Il est évident que Monsieur Goodale a l'argent pour démarrer un tel programme qui permettrait de compléter et de remettre en état notre réseau routier supérieur", mentionne Monsieur Forget. Nous saluons toutefois l'effort du gouvernement dans l'aide qu'il apportera aux municipalités pour la réhabilitation des infrastructures municipales.

"Cet engagement devra être maintenu dans les budgets à venir, car les besoins sont vraiment trop importants pour que les municipalités puissent y injecter elles-mêmes l'argent nécessaire", continue Jean-Maurice Forget.

L'ACRGTQ poursuivra donc, en 2004, ses revendications auprès du gouvernement fédéral afin que le Québec reçoive sa juste part pour la réhabilitation du réseau routier.

Source : Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec ACRGTQ

 

Une première dans l'industrie de la construction

Une entente de principe est intervenue entre l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) et le Conseil conjoint de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ-Construction) et du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) pour le renouvellement de la convention collective du secteur génie civil et voirie.

La signature de la convention collective doit être entérinée par les employeurs du secteur génie civil et voirie à la mi-avril. Ladite convention devrait prendre effet à compter du 1er mai 2004 et se terminer le 30 avril 2007.

L'ACRGTQ est, selon la loi R-20, l'association sectorielle d'employeurs mandataire de la négociation, de l'application et du suivi de la convention collective du secteur génie civil et voirie. Ä ce titre, elle représente les intérêts de plus de 1800 employeurs de l'industrie de la construction qui compte plus de 25 000 salariés.

"Nous sommes satisfaits d'en être venus à une entente rapidement afin d'assurer un climat de travail favorable à une bonne productivité pour la durée de la convention collective. C'est la première fois dans l'histoire qu'une entente de principe survient avant que la convention en cours prenne fin", mentionnait Jean-Maurice Forget, président de l'ACRGTQ.

Partenaire des donneurs d'ouvrage dans la modernisation du Québec depuis 1944, l'ACRGTQ représente la majorité des principaux entrepreneurs et fournisseurs oeuvrant dans la construction de routes, d'ouvrages de génie civil et de grands travaux. Elle est la seule association québécoise représentative de l'industrie du génie civil.

Source : Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec ACRGTQ


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