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Les ponts couverts, témoins du passé
Qui ne s'est jamais arrêté pour observer l'architecture particulière d'un pont couvert ou tout simplement pour en admirer la beauté? Bien qu'esthétique dans un décor champêtre, ce type de pont n'en a pas moins été très utile par le passé. C'est vers le milieu des années 1800 que les premiers ponts couverts sont apparus au Québec. De type "Town", du nom de son inventeur américain Ithiel Town, ces ponts avaient la caractéristique d'être facile à construire, leur assemblage ne nécessitant pas le recours à de la main-d'oeuvre spécialisée venant de l'extérieur et pouvant être fait avec des matériaux locaux par des ouvriers de la région. Avec les années, différentes variantes de fermes servant à la construction de ces ponts sont apparues; How, McCallum, à poinçons (ou Queen), Kingpost, etc., mais les principes généraux qui régissaient l'élaboration de ces structures restaient sensiblement les mêmes.
Mais, au fait, pourquoi construire un toit pour un pont? Comme à cette époque les ponts étaient construit entièrement en bois, les concepteurs ont vite réalisé que ceux-ci se détérioraient assez rapidement à cause de l'exposition constante aux intempéries et que la nécessité de trouver une solution à ce problème s'avérait urgente; de là l'idée du toit! Il faut croire que cette idée était bonne puisque encore aujourd'hui, plusieurs dizaines d'années plus tard, nous pouvons admirer ces chefs-d'oeuvre.
Suite aux demandes d'organismes voués à la conservation de ces ponts, de municipalités et même du ministère de la Culture et des Communications, un programme d'inspection et d'entretien a été mis sur pied par Transports Québec dans le but de redonner une deuxième vie à ces joyaux, témoins du passé. |
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