Les plantes pour l'extraction des métaux lourds dans les sols
par Nathalie Ross, M.Sc.
Connue sous le nom de phytoremédiation, l'utilisation de plantes pour l'accumulation de produits toxiques dans les sols, plus particulièrement les métaux lourds, est passée depuis une quinzaine d'année de la phase conceptuelle à la phase commerciale (ex. Phytotech, au New Jersey; Phytokinetics, en Utah). Des recherches ont montré que certaines plantes peuvent accumuler jusqu'à 1,5% de leur poids sec dans leur parties aériennes en polluants aussi variés que le plomb, les produits pétroliers et les composés chlorés. Les faibles coûts associés à la technologie de phytoremédiation ainsi que la possibilité de recyclage des résidus riches en métaux expliquent l'intérêt grandissant pour son développement.
Des plantes "hyperaccumulatrices"
Des questions subsistent
Des recherches à l'échelle laboratoire et des essais sur les sites contaminés permettront d'approfondir le cadre d'application de la technologie (ex. les types de polluants et de sols utilisables), sa logistique (ex. la disposition des plantes contaminées) et sa viabilité économique. À cet égard, les coûts d'application de la phytoremédiation ont été estimés à 0.05$/m3 comparativement à 10.00$ à 100.00$/m3 (U.S.) pour le traitement d'un site par une technologie ne nécessitant pas d'excavation.
Un marché vaste
À consulter Watanabe, M. E. 1997. Phytoremediation on the Brink of Commercialisation, Environmental Science and Technology, Volume 31, No. 4, pp 182A-186A. |
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