Du verre recyclé pour améliorer nos routes :
Cet engagement commun offrira à l’ÉTS des fonds atteignant 450 000 $ sur trois ans permettant de réaliser des études et des tests en laboratoires dans le domaine des infrastructures routières. À cette somme s’ajoutent 220 000 $ provenant du programme de stages, Mitacs-Accélération. La recherche vise à développer des matériaux plus durables et respectueux de l’environnement, tout en offrant une nouvelle vie à tous les contenants de verre placés dans le bac de récupération par les Québécois. Des planches d’essai offertes par la Ville de Montréal permettront d’évaluer la performance des enrobés bitumineux intégrant du verre récupéré. Le ministère du Transport souhaite collaborer au projet Une solution durable pour de meilleures routes et moins de GES Dans le cadre de ce projet, Michel Vaillancourt ainsi que ses collaborateurs, Alan Carter et Daniel Perraton, tous professeurs de l’ÉTS, chercheront à comprendre les impacts du verre postconsommation sur les performances des enrobés bitumineux et sur les matériaux que l’on retrouve dans la fondation des chaussées. L’équipe de recherche s’attend à ce que l’intégration du verre dans les enrobés bitumineux puisse notamment améliorer leur drainabilité, ainsi que leur pouvoir isolant, ce qui pourrait en prolonger la durée de vie. De plus, au terme de la recherche, l’ÉTS prévoit que l’intégration du verre permette de réduire les gaz à effet de serre (GES) générés lors de la fabrication de l’asphalte. Voilà quelques-uns des éléments qui sont étudiés à l’heure actuelle par l’équipe de recherche de l’ÉTS. Une vision commune pour des infrastructures routières plus vertes «Nous sommes heureux d’encourager le génie québécois et de participer à trouver des solutions locales pour tout le verre mis en circulation au Québec. Nous avons beaucoup d’espoir en ce nouveau projet de recherche qui pourrait être une autre solution écologique pour tout le verre récupéré, en plus d’améliorer la qualité des routes québécoises», souligne Alain Brunet, président et chef de la direction de la SAQ. «Ensemble, nous avons la vision, la volonté et surtout, nous avons le génie! C’est en travaillant de concert avec des partenaires comme l’ÉTS, ÉEQ, la Ville de Montréal et RECYC-QUÉBEC que nous arrivons à innover et à trouver des solutions durables.» «Chez ÉEQ, nous souhaitons travailler de concert avec tous les acteurs de cette grande chaîne de valeur qu’est la collecte sélective afin d’assurer le bon fonctionnement de celle-ci, et d’encourager le développement d’innovations intégrant des matières recyclées», a indiqué Denis Brisebois, président du conseil d’administration de ÉEQ. Véritable transport en commun des matières recyclables, la collecte sélective récupère plus de 77% des 192 000 t de contenants de verre générés annuellement par les Québécois. C’est pourquoi nous sommes ravis d’apporter notre appui à ce projet de recherche qui vise à donner une nouvelle vie au verre récupéré par les citoyens à l’aide de leur bac.» «Ce partenariat s’inscrit en ligne droite avec nos objectifs. RECYC-QUÉBEC cherche notamment à prioriser la mise en place de solutions innovantes dans la chaîne de valeurs des matières résiduelles et à appuyer l’industrie dans le développement des marchés. Nous sommes fiers de soutenir les projets d’innovation qui visent à la fois à améliorer l’état des connaissances et à favoriser la création de débouchés durables pour le verre issu de la collecte sélective. Le recyclage du verre est un aspect primordial dans notre lutte contre les changements climatiques et l’épuisement des ressources non-renouvelables», a ajouté le président-directeur général de RECYC-QUÉBEC, Dany Michaud. L’ÉTS prévoit réaliser des planches d’essai à Montréal en 2017. Des informations à ce sujet seront divulguées au cours des prochains mois, selon l’avancement des travaux.
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